Event 0. — réunion d'information (( new york ))

Date d'inscription : 02/07/2023

day one
w/everyone

Le cœur cogne fort contre la poitrine. Avait-elle pris la bonne décision ? Bien sûr que oui, de toute manière Chiara n'avait plus le choix. Les clés de son appartement rendues au propriétaire l'heure précédente – d'où son retard, le mansplaining moralisateur du cinquantenaire l'ayant retardée malgré ses nombreux soupirs appuyés – ses doigts se resserrent à la hanse de son sac à dos sans doute plus lourd qu'elle ne l'aurait imaginé. Il était flambant neuf, acheté quelques jours plus tôt sur un coup de tête comme la plupart des affaires y étant plus ou moins rangées, en apparence Chiara espérait qu'on puisse se dire qu'elle maîtrisait les choses, mais la réalité était toute autre. En arrivant sur place, la brune attrape de justesse un formulaire et un stylo, parmi les derniers et verrouille son fessier sur une chaise libre aux côtés de @troy j. mills en exprimant un petit sourire d'excuse et poli à ce dernier et son interlocutrice. Elle a les joues rougies par l'effort, le souffle court, la main qui tremble un instant avant de se ressaisir et de remplir en vitesse les informations demandées. Et puis elle écoute les conversations des un et des autres, finit par relever la tête sur les personnes les plus proches d'elle – ils étaient tous canons ou ce n'était qu'elle ? Les journalistes et leurs photos l'agacent un peu, elle qui souhaitait demeurer plutôt discrète, bien contente d'avoir gardé sa casquette verte enfoncée sur ses cheveux bruns un peu décoiffés. « 16 places par bus.. » la new-yorkaise est soufflée, jusqu'ici elle n'avait fait que réfléchir au fait que ce soit une bonne décision ou non, maintenant elle craignait ne pas être prise. « au pire si il reste une place sur une banquette, je la prends. » adresse t'elle un peu au hasard mais suffisamment à voix haute pour être entendue par les personnes les plus proches, recevant un regard de dédain de la part d'une blonde. C'était quoi son problème au juste ? Bien vite (trop à son goût, elle était encore essoufflée de sa course depuis le métro) son formulaire lui est repris des mains et Chiara croise les bras contre sa poitrine en collant mieux son dos au dossier de sa chaise. Elle n'était absolument pas détendue, tension montée de plusieurs crans depuis qu'elle savait qu'elle pourrait tout autant rentrer.. pas chez elle du coup, si elle n'était pas prise. Lorsque son patronyme est énoncé comme celui de son voisin de siège et son interlocutrice ( @loreleï cavendish ), Chiara saute pratiquement sur place et s'exclame avec joie en levant par pur réflexe sa main dans un highfive pour l'un et l'autre. Peut-être trop emportée, trop excitée par tout cela, elle réalise alors son geste auprès de ces deux inconnus qu'elle interrompait sans doute, trop à l'aise comme à son habitude, Chiara finit par baisser sa main avant de se mesurer en attrapant son sac et le placer sur une épaule, lâchant un simple « woohoo » depuis ses épaules dansantes et ses mains bien plus doucement sautillant dans les airs, célébrant cette victoire toute seule non sans que son sourire n'arrive à s'effacer de ses lèvres. Elle était prise !

résumé ; chiara arrive un peu en retard, s'asseoit près de troy et loreleï et remplit son formulaire, a aussi un regard noir d'une blonde lors de sa remarque, stresse de ne pas être prise, tente un highfive spontané envers troy et loreleï avant de comprendre qu'elle est bien trop à l'aise comme d'habitude et de se contenter de célébrer la nouvelle qu'elle est prise avec une petite danse des épaules et de ses mains.

Date d'inscription : 19/05/2023

(( 0 7 2 3 ))
EVENT ZERO.
réunion d'information

« Nous partons aujourd'hui. » Comme une évidence énoncée, Vega plisse les paupières en se demandant si l'inconnu qui lui fait face (@Sebastian Nielsen) ne se fout pas un peu de sa gueule. Cependant, il finit par hocher la tête, résigné d'avoir une info pertinente. Répondre à cela aurait été inutile, puisqu'il savait déja que le départ avait lieu aujourd'hui.

Après quelques secondes de reflexion, il en déduit donc que l'homme n'en sait pas plus que lui sur l'horaire ; qu'à cela ne tienne, il attendrait. Patient lorsqu'il s'agissait de ses intérêts, il inspire et se cale plus à l'aise sur sa chaise, avant de commencer à remplir le formulaire en griffonnant sur sa cuisse, la langue pincée entre les dents. Le clin d'oeil reçu n'est pas rendu, mais il esquisse un début de sourire avant de reporter son attention sur sa feuille. Les démonstrations de la sorte entre hommes le mettaient mal à l'aise. Alors il avait simplement sourit.

Sourire, comme pour tenter vainement de paraitre sociable, lui l'éternel solitaire. « Je suppose qu'on a plus qu'à attendre alors. Tu as vu, les bus ont des noms. Tu aimerais aller dans lequel ? By the way, je m'appelle Vega. Et toi ? » Encore et toujours devenir ce papillon de sociabilité qu'il n'était jamais, mais ici et maintenant se force t-il pour tenter de se faire une place dans cette foule de visages anonymes. Au moins, il en connaitrait un.

Non. Deux.

Devant eux, une silhouette se retourne pour engager le dialogue (@Troy J. Mills). Aux mots énoncés, il esquisse un nouveau rictus, tournant son stylo entre ses doigts. « Personnellement, je suis plus destiny's child. Moins de froufrou, plus de hargne. Et toi ? »

Soudain, une voix retenti et ce qui lui parvient le ferait presque sursauter s'il n'était pas aussi maitre de ses émotions. Le corps pivote, il la scrute (@Loreleï Cavendish), revenante parmi les fantômes de son passé. Le souffle se coupe, il ouvre les yeux en grand avant de se morde la lèvre pour ne pas faire de connerie ; il se connaissait suffisamment pour savoir qu'il était capable du pire. Néanmoins il se maintient et lui offre son plus beau sourire de cynisme, avant de rendre son formulaire à Craig qui passait par là. « Faut croire que les vipères aussi sont de sortie. » La voix résonne, grave, avant qu'il ne lui tourne le dos pour ne plus la voir. Longue histoire... Putain de longue histoire.

Tout ce qui lui restait désormais, était l'espoir qu'elle ne soit pas sélectionnée. Et qu'elle lui foute la paix.

( C ) NOCTEM

Resumé : Vega répond à Sebastian, lui demande dans quel bus il aimerait aller et se présente en donnant son prénom. Puis il répond à Try et rend le formulaire à Craig avant de reconnaitre Lorelei, femme avec qui il avait eu une aventure par le passé et qui lui avait volé les seules tunes qu'il possédait à l'époque. Il a beaucoup de rancoeur envers elle, et est surpris de la voir ici mais préfère lui tourner le dos en espérant qu'elle ne sera pas choisie.

Date d'inscription : 23/06/2023

Réunion
{Outfit}
Ignorant que son tic, le fameux clin d'œil, avait pu rendre mal à l'aise son interlocuteur qui s'appelait Vega (@Vega Booth-Lyons), Sebastian avait penché la tête sur le côté à sa nouvelle question. C'était vrai ça, quel bus choisir ? Il avait déjà réfléchit, notemment à cause des petits détails.

"- Sebastian. J'aime bien le Velvet. Tu veux lequel ?"

Ce n'était, en soit, pas vraiment surprenant. Il avait le look du bus coller à la peau. Sebastian avait dévier son regard vers un homme de devant (@Troy J. Mills) qui s'était rajouté à la conversation. Une décharge en cas de mort suspecte ? Sebastian avait froncé les sourcils, ayant du mal à savoir si l'individu était sérieux ou plaisantait. Mais un autre problème était survenue. Sebastian ne savait pas de quoi il parlait. Spice Girls ou Destiny's Child ?

Une demoiselle (@Loreleï Cavendish) avait eu vent de la conversation et avait décidé de répondre au même titre que Vega. Sebastian avait soulevé une épaule, se sentant perdu dans la conversation. En tout cas, il avait retenue, pour le moment, le fait qu'elle se nommait Loreleï. Quand elle lui avait adressé la parole, Sebastian s'était contenté de pencher la tête. Pourquoi un plaisir ?

Pour ne plus être perdu vis-à-vis de la question, Sebastian avait sortit son téléphone pour faire une recherche sur internet. Ah. C'était des groupes de musiques. Il avait levé les yeux vers celui ayant posé la question, à la base.

"- Je ne connais aucun des deux. Je préfère le rock ou le classique."

Oui, pour le coup, c'était deux styles de musiques complètement opposé. Sebastian avait claqué sa langue, regardant l'interaction entre Loreleï et Vega. L'un était apparemment un lapin là où l'autre était une vipère. Les comparaisons animales n'avaient pas été bien comprises par Sebastian qui naturellement avait précisé quelque chose de logique.

"- Vous êtes des êtres humains, pas des animaux."

Sebastian avait sifflé légèrement, alors qu'un des organisateurs parlaient d'un tirage au sort. Il avait rendu son formulaire, rangeant ses feutres et son carnet dans son sac. Il espérait faire parties des sélectionner, sinon... Il ne savait pas ce qu'il pourrait faire durant ces vacances.

{Sac de randonnée ; Sac en bandoulière}
{Implant ; Téléphone}

EN BREF:

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Date d'inscription : 18/06/2023

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Event zero
⟣ an english man in new york ⟢

Hayden. Ses lippes articulent les syllabes, s’imprègne de cette prononciation quelques peu altérée de celle de la maison. Son attention lui revient en sentant la paume du jeune homme joindre la sienne bien plus usés par sa passion. La sienne lui paraît si douce en comparaison tout en traduisant le dur labeur. « C’est moi qui suis enchanté.», sa poigne est ferme, peut-être un peu trop formelle. Mais son éducation fut rigoureuse, méticuleuse avant même qu’il n’entreprenne son premier pas. Anodin pour certain, l’adresse minutieuse d’une poignée de main fut en revanche pour son paternel un trait impératif du bon gentleman. Bien qu’il se soit écarté de ce chemin, il y a certains traits dont il ne pourra jamais se destituer. Roman ose un autre regard vers la jeune femme au halo doré. Semblant toujours mécontentée. «Ce n’est pas très sympa de sa part…», il remarque tout doucement. Il s’efforce de lui sourire à blondie, de lui transmettre sa bienveillance dans un sourire qu’elle méprise du regard et ignore totalement. La déception face à ce genre de comportement se lisant sur ses traits pour autant, il n’ira pas juger quand il ne sait l’expliquer. Sachant que trop bien que la réalité réside souvent là où on ne peut la discerner. Le genre de mystère qu’il aime parfois débusquer. Tout à fait le genre de pelote qu’il aime démêler. Le jeune anglais finit par se rendre compte qu’il ne lui a pas rendu sa main à Hayden. Et il finit par doucement la lui relâcher. Sa distraction perpétuelle lui offre peu souvent l’occasion de faire bonne impression. Les pommettes rondes, empourprée. Un petit rire vient secouer ses épaules, n’aidant en riant ses organes à reprendre un souffle plus régulier « D’Angleterre!», il admet fièrement, «Enfin, j’ai pas vraiment couru de là-bas, hein!», il glousse encore tout seul. «Toi tu es d…», sa quête de curiosité est interrompue par une jeune femme qui semble s’adresser à eux. ((@ruth martin)) Ses traits viennent à se décomposer mais… ils n’ont rien fait à qui que ce soit !

Innocents. L’idée d’avoir quoique ce soit à se reprocher est approchée. Alors il vient se frotter l’arrière de l’encéphale, l’air penaud, c’est son sourire et ses excuses qui fendent ses babines. «Je parles un peu fort parfois, je ne voulez pas vous embêter. Hayden, ici présent n’a fait qu’essayer de m’aider. », il défend cette personne qu’il connaît à peine. Mais il ne lui semble vraiment pas être une personne qui persécuterait une jeune femme. Même si dans ce cas présent, ça aurait pu être à raison. Si on en croyait ses dires. Le bon cœur du jeune homme avait même tenté de le mettre en garde gentiment. Mais cette féline qui les interrompt semblent penser que c’est eux qui se sont montrer antipathiques. Ses rondes billes chocolat viennent fondre sur sa porcelaine. Elle est ce feu, irradiant d’une lueur châtaigne. Une crinière flamboyante autour de ce faciès de lionne. Ses phalanges frémissent à l’idée de trouver la teinte de cette majestueuse férocité. De laisser le crin de son pinceau venir l’orner. C’est un sourire aux lèvres qu’il poursuit. « Tu es très charmante et chevaleresque. Et tu as un accent qui me rappelle fortement la maison. Si tu veux grignoter j’ai du thé et des scones, on pourrait se fair…», interrompu par cette main sur son épaule, cette feuille qu’on lui tend. Attention rompue par ce sourire, ces remerciements et cette soudaine quête au stylo. Il n’en trouve pas, en revanche, il trouve un feutre jaune. Qu’est-ce qu’il disait ? La question est soulevée mais à mesure que ses prunelles parcourent la première question du formulaire. Sa réflexion et ce départ de conversation est totalement abandonnée. Roman agite sur le parchemin cette main mouchetée de pigments colorés et d’un pansement hello kitty autour de son index et d’un bob l’éponge sur le côté de son poignet. Petites griffures et coupures d’inattentions.

Gribouillis d’honnêté dans sa ronde cursive enfantine. Roman absorbé par ce cœur qu’il livre en toute sincérité. Il ne l’a pas entendue arriver la jeune femme qui vient de l’interrompre là où il y a encore une minute, il n’y avait personne. ((@Dylan Bishop)) Alors il sursaute, Roman. Son feutre s’envole dans les airs et vole vers une des caboches de la première rangée. « Ah ! », la paume sur le cœur, le formulaire sur ses genoux. Ses orbes viennent trouver cette jeune femme sous la capuche derrière ce paquet de feuilles qu’elle secoue entre eux. Il remarque l’élastique autour de son poignet mais il a la jugeotte de ne pas s’en formaliser. Il sait ce que ça représente et il ne pense pas que cette demoiselle ait envie de partager ses plus sombres secrets avec le premier venu. Le cœur battant, le palpitant cognant. « Tu m’as fait peur. », il lui confesse l’esquisse d’un sourire étirant ses traits. « J’en sais rien mais d’après mon analyse… », peut-être qu’il a trop regardé Sherlock Holmes mais il lui donne son âme à cet homme. « Qui n’est pas très aboutis, je dois l’admettre. Je me contente de faire comme tout le monde. », et tout ce beau monde semble s’atteler à la tâche de le compléter ce formulaire. A peine eut-il terminé qu’il entend une personne annoncer qu’ils n’allaient pas tarder à les ramasser. Le jeune homme s’empresse alors de pêcher de son énorme sac, deux autres feutres. Rose et rouge. Il lui tend le rouge. « Allez on a plus beaucoup de temps. », il regarde tout le monde autour de lui quand il annonce avec espoir. ((@hayden moore , @ruth martin , @dylan bishop))« J’espère que vous serez tous choisi ! », il termine comme il peut de remplir la fiche avant qu’une personne vienne les récupérer.

Ce sont des pattes moites qu’il frotte sur ses cuisses en soupirant longuement. « C’est quand même un peu stressant, nan ? Quelqu’un veut v’nir fumer en attendant ? », il a déjà roulé deux joints en prévision d’un manque de temps.

[outfit]

[RESUME]: Roman apprend à connaître son voisin Hayden et est interrompu et accusé de méfait par la sublime Ruth, à qui il aurait proposé un tea time si on ne l'avait pas encore interrompu. Cette fois, il reçoit son formulaire et oublie momentanément le reste jusqu'à ce que Dylan le fasse sursauter. Son feutre jaune vole sur la tête d'une personne sur les rangées de devant. (celui qui se portera volontaire ou un PNJ) Il admet à Dylan qu'il lui a fait peur, comme si ça n'était pas évident et il tente de l'aiguiller comme il peut. Il lui prête un feutre et s'en prend unh nouveau pour terminer rapidement avant qu'on vienne leurs récupérer leurs formulaires. Un peu stressé, il propose à cette nouvelle bande de connaissance d'aller partager un joint dehors. En attendant le verdict.

( C ) NOCTEM

Date d'inscription : 23/05/2023

Les lèvres pincées de concentration, la main crispée sur son crayon, Solange se raccrochait au formulaire comme à une bouée de sauvetage. Ce questionnaire lui rappelait celui que les professeurs distribuaient à chaque rentrée pour mieux connaitre leurs ouailles : cela la rassurait, lui donnait le sentiment – absurde, elle s’en rendait bien compte – d’être en terrain connu. Cela l’aidait à occulter l’espace d’un instant le tumulte qui l’entourait, la foule qui l’encerclait, l’inconnu qui la guettait ; l’espace d’un instant encore, elle était encore cette enfant sage qui remplissait consciencieusement une fiche d’informations.

L’espace d’un bref instant seulement. Car lorsqu’elle s’extirpa de cette tâche, lorsqu’elle refit surface, son papier couvert de ses lettres bien rondes, de sa vie toute entière réduite à l’état de faits administratifs, elle ne fut plus qu’une petite brindille au milieu d’une tornade déchainée. Ensevelie au beau milieu d’un tourbillon infernal de mouvements, de sons, d’odeurs, chaos insoutenable qui lui coupa le souffle. Tout allait trop vite autour d’elle, elle ne parvenait plus à s’accrocher à rien. Pas même à son stylo, qui tomba et roula au sol, dans un tintement qui lui sembla assourdissant. Il y avait trop. Trop de gens, trop de bruits, trop de tout. Au fond d’elle, le besoin impérieux de se recroqueviller pour pleurer d’effroi surgit, mais comme toujours, elle l’enterra bien profond sous le désir tout aussi impératif de ne pas se faire remarquer. De ne surtout pas attirer l’attention sur elle. Se faire oublier, le temps de réaccorder son rythme à celui du monde.

Au milieu de cette tempête de bruissements, de raclements, de gloussements, de chuchotements, elle parvint à intercepter quelques rares paroles qui lui étaient directement adressées. Dans un effort surhumain, noyée au cœur de son brouillard intérieur, elle parvint à bredouiller quelques réponses qu’elle espérait intelligible. « Oui oui, allez-y », à l’intention du jeune homme souriant lui demandant si la place était libre à côté d’elle ( @Linus Henderson ). « Non, non, pas de soucis », à la jeune femme lui demandant si la fumée l’incommodait ( @Loreleï Cavendish ). Elle en avait bien conscience, ses réponses monosyllabiques étaient sèches, brusques, cassantes, elle les regrettait à peine prononcées, mais était bien incapable de bafouiller plus. Elle ne savait plus où donner de la tête, désorientée.

Et soudain, le calme revint. Ou tout du moins, le vacarme s’apaisa. Et l’un des organisateurs prit la parole. Brise légère après la tempête : imperceptiblement, Solange se détendit. Enfin de l’ordre au milieu de la confusion, une ancre au milieu du tsunami : elle n’était plus livrée à elle-même, quelqu’un reprenait les commandes, elle n’avait plus qu’à suivre le mouvement. A défaut de suivre la cadence. Presque religieusement, elle boit les paroles du responsable, de crainte de de louper une seule information capitale. C’était sans compter les retardataires, qui ne pouvaient visiblement pas s’empêcher de faire savoir au monde entier qu’ils étaient finalement arrivés. S’il y avait bien une chose que Solange ne supportait pas – à l’instar de sa mère et de son confesseur –, c’était le manque de ponctualité. Et s’il y avait bien une seconde chose qui insupportait Solange, c’était d’être déconcentrée. Ce fut donc d’un ton sans appel qu’elle fit savoir au nouvel arrivant lui demandant s’il avait manqué des informations importantes qu’il n’avait qu’à arriver à l’heure (Hayden). Fugace remord face au regard blessé du jeune homme, très vite balayé par une nouvelle source d’agacement : un autre retardataire demandant rigoureusement la même chose (Roman).

Levant les yeux au ciel, elle préfère reporter son attention sur l’organisateur, qui poursuit ses explications. Prendre des notes, elle devrait prendre des notes. Sa mère lui a toujours dit de prendre des notes, pour être sûre de ne rien oublier. Mais elle ne trouve plus son stylo. Tout énervement envolé, il ne reste plus que la panique : elle a perdu son stylo, elle a perdu quelque chose avant même le début du voyage, elle a besoin d’un stylo. Alors, embarrassée, elle se résous à demander à une jeune femme assise pas trop loin ( @Ruth Martin ). « Oh, merci, merci beaucoup, heu, vraiment merci », comme un disque rayé, Solange ne parvint plus à s’arrêter. Mais quelques mots de l’organisateur la ramènent à la réalité. « Tirer au sort ». Electrochoc. Sentiments contradictoires qui s’entrechoquent. D’un côté, évidemment, l’espoir de faire partis des chanceux, la crainte de voir ce projet s’effondrer par un coup du hasard. Et de l’autre, pourtant, cette infime envie de ne pas être sélectionnée, de pouvoir retourner à son paisible et rassurant quotidien sans que cela ne soit sa faute. Une fraction de seconde, elle envisage de ne pas rendre son formulaire, pour ensuite pouvoir dire qu’elle n’a pas été tirée … Pour ensuite mentir, sciemment, consciemment, avec préméditation. Tu ne mentiras pas, se rappela-t-elle, se répéta-t-elle, se rabroua-t-elle. Alors, elle tendit sa feuille. Et advienne que pourra.

resumé : En pleine crise de panique, Solange répond succinctement à Linus et Loreleï. Quand Lloyd parle, elle s’agace parce que Hayden et Roman l’empêchent d’écouter. Elle demande à stylo à Ruth puis rend son formulaire.

Date d'inscription : 24/06/2023

( Réunion d'informations )

L'annonce du road-trip en bus avait eu énormément de succès à en juger le monde présent dans la salle. Pleine à craquer. Bruyante. Des voix s'entremêlant les unes aux autres sans que Linus ne puisse distinguer clairement les phrases. Des voix inaudibles, incompréhensibles. De simples voix qui, comme lui, avaient décidé de tenter l'aventure d'une vie. Après tout, le succès du projet n'était guère étonnant. En effet, ce dernier offrait un dépaysement complet à travers les Etats-Unis, des paysages renversants. Mais aussi une occasion de découvrir les autres. Et de se découvrir soi-même. Linus était sûr qu'il reviendrait changé de ce voyage. C'était sans doute l'une des raisons qu'il l'avait poussé à tout plaquer ici, à Brooklyn. Sans aucune hésitation, le jeune américain avait préparé ses bagages et il se retrouvait donc là, dans cette salle, chargé comme un mulet. Questionnaire en main, Linus avait parcouru les quelques mètres jusqu'à la première rangée. Un siège était libre à côté d'une jeune femme (@Solange Iparys). Il avait donc demandé la permission de s'asseoir, Linus. Vestige d'une éducation où l'on imposait pas sa présence. Surtout la sienne. Puisque dans sa famille, il semblait toujours le mal venu. Bref. Il avait demandé, sourire aux lèvres. La belle inconnue n'avait pas tardé à acquiescer. Deux trois mots, rien de plus. Deux trois mots prononcés d'une voix un peu sèche, un peu brusque. Mais il en fallait plus pour déstabiliser Linus. "Je vous remercie" lui avait-il alors soufflé, sans se dépareiller de son sourire. Le jeune américain s'était donc installé, prenant soin de ne pas la toucher avec l'un de ses bagages. Baluchon posé à ses pieds, Linus avait alors jeté un oeil à son formulaire. Il ressemblait fortement à ceux que l'on pouvait remplir quand on était encore étudiant à l'exception de quelques questions du genre 'que font tes parents?' Ce genre de questions qui entrait directement dans la vie privée. Ce genre de question détestée par le brun. Encore heureux, ici, il ne fallait pas parler de sa famille. Linus s'était donc penché sur le formulaire, le remplissant de sa fine écriture. Le jeune américain marqua quelques secondes de pause, le feutre suspendu au dessus de la feuille, au moment de noter sa personne à prévenir. Cela faisait longtemps que ses relations n'étaient pas au beau fixe avec sa famille. Cette dernière ne savait même pas qu'il tentait cette aventure. A quoi bon alors de mentionner l'un d'entre eux? Le jeune homme griffonna alors le prénom de sa meilleure amie, Charlotte, suivie de son numéro de téléphone qu'il connaissait par coeur. Après tout, c'était la personne qui se souciait le plus de lui, la personne qui était toujours présente à ses côtés. Celle qui serait capable de se rendre à la police pour lancer un avis de recherche si il osait ne pas donner de nouvelles pendant une journée. Charlotte, c'était son âme soeur amicale, son tout.

Son formulaire était à peine rempli quand l'un des organisateurs pris la parole. Le monologue ne révéla rien que le jeune américain ne connaissait déjà. Après tout, il avait relu plusieurs fois l'annonce sur le site tellement il avait été intéressé par cette dernière. Il rendit donc d'un geste assuré le bout de papier avec ses coordonnées. "Il n'y a plus qu'à nous souhaiter bonne chance" fit-il alors à sa voisine (Solange). Même si la jeune femme ne semblait pas disposée à parler, par timidité peut-être, Linus ne pouvait s'empêcher de faire la conversation. Eternel bavard qu'il était. Et de la chance, il en aurait bien besoin. En effet, le jeune américain avait remis sa démission à son patron quelques jours plus tôt et avait quitté sa colocation le matin même. Ses amis lui avaient dit que sa chambre serait louée pour les 6 mois suivants mais qu'il pourrait reprendre sa place dès qu'il reviendrait. Si il n'était pas choisi aujourd'hui, Linus se retrouvait donc à la rue, sans travail et donc sans argent. Situation inimaginable pour cet éternel optimiste. Il serait tiré au sort. Il le fallait.

Les minutes se rallongeaient alors que les organisateurs finissaient de récupérer les derniers formulaires. Le tirage au sort allait sans doute commencer dans très peu de temps. Linus faisait tourner machinalement son feutre entre ses doigts. Quant tout à coup, il sentit quelque chose s'abattre sur sa tête. Un objet non identifié venait de le percuter légèrement pour retomber ensuite sur ses genoux, par ricochet. Après avoir sursauté vivement, manquant par la même occasion de tomber de sa chaise, Linus pencha enfin son regard vers le fautif. Un feutre jaune qui venait sans aucun doute d'un des derniers rangs. Le jeune américain essaya d'imaginer la tête de son propriétaire alors qu'il capturait de sa main droite l'objet. Il se retourna alors, dévisageant chacun des membres des rangées suivantes. Son regard brun se posa enfin sur @Roman Lockhart quelques fractions de seconde, sans qu'il ne puisse savoir qu'il était l'homme au feutre. Comme aucune des personnes présentes ne semblait chercher l'objet, Linus se décida à poser la question à l'assemblée : "A qui appartient ce feutre?" cria-t-il pour couvrir les paroles de ses voisins. Cette distraction faisait passer l'attente un peu plus vite. Du moins, à cet instant, Linus ne pensait plus au tirage au sort. Et ce n'était pas plus mal.

( Pando )

Résumé : Linus remercie Solange et s'installe à côté d'elle. Il remplit son formulaire studieusement avant de le rendre. Linus en profite pour souhaiter bonne chance à Solange pour le tirage au sort. Il reçoit ensuite le feutre jaune de Roman sur la tête et essaye de trouver son propriétaire pour lui rendre.

Date d'inscription : 14/06/2023

L’ivresse du départ, l’exaltation de l’inconnu, qui lui monte à nouveau, faisant bouillonner son sang dans ses vaisseaux tandis que sa voisine (@Solange Iparys) se confond en remerciements pour le stylo cadeau.

Un thé et quelques scones, proposition enchanteresse coupée dans sa veine, il faut dire qu’il a l’ouïe fine le bougre (@Roman Lockhart) et suffisamment de bienséance et de savoir vivre pour lui enrober le coeur en moins de mots qu’il n’en faut habituellement. Lui arrachant par la même occasion un petit sourire, amicalement gêné, des lippes avant qu’il n’ajoute espérer qu’ils seront tous choisis. Et voilà c’est fait, qu’il est fort, fort et charmant ; et elle, elle est conquise - espérant secrètement pouvoir apprendre à connaitre ce petit soleil enchanteur venu tout droit de la maison.

Sur l’estrade - accompagnée de Dan, Craig et Eliz - Lloyd prend la parole annonçant le retour des formulaires et le tirage au sort qui s’en suivra, avant d’octroyer à ces derniers, ses acolytes, de faire la tournée des rangs. Le palpitant tachycarde à tout rompre, Ruth attend d’entendre son nom et c’est soulagée et euphorique qu’elle se lève post sélection, se délectant du regard des autres participants à l’aventure. Colocataires improvisés de la fortune.

C'est ainsi qu'elle le voit, le remarque, (@Vega Booth-Lyons). Il est beau, bon dieu ! Qu'il est beau dans sa tunique de discrétion, fondu dans la masse. Hypnotisés de ces traits racoleurs, tout en essayant de renfiler son sac, elle perd l'équilibre et s'étale au sol en arrière - tête la première - le choc amortis par le paquetage sous son dos. Fort heureusement d'humeur frivole, la gêne file aussi vite qu'elle est apparue et elle s'enfonce dans un rire de bon coeur. À terre, déstabilisé par le gracieux visage d'un inconnu, sacrée comédie.

@ everyone

en bref ⬝ après les excuses de Solange et l’invitation de Roman, dont elle prend bonne note. Ruth rend son formulaire. Une fois sélectionnée elle se lève et tente de fixer en mémoire l’image de ses compagnon de fortune, lorsqu’elle voit Vega de loin, déstabilisée par son minois et le poids du sous estimé du sac à dos elle chute en arrière, devant toute l’assemblée maladresse qui se fend d'un fou rire auto dérisoire.

Date d'inscription : 04/07/2023

(( réunion d'informations ))
• July 16, 9PM •

TW: relation toxique, état d'anxiété
outfit — Mallory franchit la porte de la salle de réunion. Malgré la chaleur du mois de juin s’abattant sur les rues de New York, elle porte un pantalon et un haut à manches longues. Ses longues boucles blondes détournent l’attention des profonds cernes sous ses yeux, soulignés d’une grande paire de lunettes. La salle est déjà comble lorsqu’elle arrive, tant et si bien qu’elle doit rester debout en l’absence de chaises libres. Son sac de randonnée semble bien trop lourd pour elle, mais elle le garde sur ses épaules, ne le pose pas à terre. Elle vérifie son portable, souvent, à maintes reprises, sans doute pour vérifier l’heure. Ses regards sont furtifs, observent fugacement les visages autour d’elle. Elle capte d’un coup d’oeil la présence de caméras, et se détourne immédiatement dans la direction opposée, cachant son visage derrière sa main gauche, prétextant de la passer dans ses cheveux détachés. Heureusement, le formulaire qu’on leur distribue lui offre la parfaite excuse pour garder le visage baissé.

Mallory étudie les questions du formulaire en remontant ses lunettes glissant sur le bout de son nez. As-tu déjà voyagé? Oui. Aimes-tu faire la vaisselle, le linge? Oui. Es-tu recherché par la police. Mallory hausse ses sourcils de surprise, mais non. Elle ignore sur quoi la sélection reposera, mais elle estime avoir ses chances. C’est alors qu’elle réalise ne pas avoir de stylo pour écrire. Elle se mord la lèvre. Quelle idiote! Sa place dans un des quatre bus pourrait-elle lui échapper pour un si stupide détail? Heureusement, en regardant autour d’elle, elle constate ne pas être la seule. Des crayons tournent. Elle attend patiemment que la personne assise la plus proche d’elle finisse avec son formulaire, puis, lorsqu’elle redresse le nez, Mallory se penche vers elle avec son sourire le plus aimable, en désignant le crayon des yeux. La compréhension se fait en un coup d’oeil, et le crayon passe dans sa main. Son propre formulaire est bientôt rempli, et Mallory passe le crayon à la personne suivante. Première étape passée! Angoissée, elle sort son portable de sa poche. Toujours rien.

L’un des organisateurs prend la parole, et le portable de Mallory retourne dans sa poche. Un accueil, des remerciements, et l’annonce… d’un tir au sort?!

Le visage de Mallory semble s’être changé en marbre. Ses yeux parcourent en une fraction de seconde la foule. Ce n’est pas une blague. Mallory a la sensation de faire une chute libre. Pourtant son corps ne bouge pas. Elle réalise maintenant qu’il y a une très probable possibilité qu’elle ne parte pas. Qu’elle doive rentrer. Mais elle ne peut pas rentrer. C’est hors de question. Et très certainement pas après plus d’une heure avec un sac de randonnée sur le dos, quand elle devait simplement acheter des oeufs. Elle pourrait toujours se débarrasser de son sac quelque part, l’abandonner. Oui, mais toutes ces dépenses? Aucune chance qu’il ne s’en rende pas compte. Il comprendrait. Il saurait qu’elle a essayé de partir, encore une fois. Lequel de ses deux visages l’accueillerait alors? Celui désolé, accablé de l’avoir poussée à partir, soulagé de la voir revenir, qui ferait tout mieux la traiter? Ou l’autre, celui…

On a appelé son nom?... L’organisateur parcourt la foule des yeux. Personne ne s’avance.
-Mallory Kennedy? répète-t-il plus fort.
-Oui! Malgré son exclamation, sa voix ne porte pas loin. Mallory se précipite.

Super, elle va passer pour la tête-en-l’air de service. Mais au moins, elle part. Elle part! Elle n’ose pas y croire. Un rire franc parcourt l’assemblée. Son sang se glace. S’est-on moqué d’elle? S’est-elle trompée? A-t-on mal entendu? A-t-elle un homonyme dans la pièce? Non. Une pauvre jeune femme est à terre. Avant même de comprendre ce que ses jambes faisaient, Mallory s’est précipitée vers elle et lui tend une main pour l’aider à se relever. Elle constate que la jeune femme rit aux éclats également. Mallory parvient à esquisser un sourire, mais elle sait que les apparences sont parfois trompeuses.
-Tu vas bien? lui demande-t-elle.

Résumé
-Mallory arrive tellement en retard qu'il n'y a plus de chaises libre. Elle reste debout.
-Elle se cache des caméras, regarde son portable en boucle.
-Elle emprunte un crayon à quelqu'un (au choix)
-Lorsque @Ruth Martin tombe, elle vient l'aider à se relever.

( C ) NOCTEM

Date d'inscription : 15/06/2023

(( 0 7 2 3 ))
EVENT ZERO.
réunion d'information

{ outfit } Ce qui se déroule sous ses yeux est presque lunaire. Il a cette façon de sursauter, et c’est un enchaînement burlesque qui s’opère. Le feutre qui s’envole, va frapper la tête d’un jeune homme (@Linus Henderson) qui s’écrit à qui appartient l’objet. Puis il y’a son petit cri de surprise, la main sur le cœur comme pour s’apaiser d’une énorme frousse, celle dont on prend ses jambes à son cou. Tout ce déroulé pour … si peu ? Il l’agace déjà (@Roman Lockhart). Dans un soupir blasé, son visage reste fermé alors qu’il lui exprime sa frayeur. Silencieusement, elle croise les bras contre sa poitrine sans détacher son regard polaire de son minois, lui qui est si solaire et qui parle, parle, parle encore. Putain accélère, mec, songe-t-elle avec impatience. Puis le point final arrive, elle est vénère par cette perte de temps monumentale. Autant de mots pour dire qu’il n’en sait rien ? Elle roule des yeux si fort qu’ils pourraient rester coincés. — Hun hun, okay thanks Micro-Minus. Remerciements pour la forme, pas sincère.

Soudainement, l’annonce circule que les formulaires vont bientôt être ramassés. Et merde. Elle farfouille dans son sac à la recherche d’un stylo qu’elle ne trouve pas, puis elle voit apparaître devant elle un feutre rouge que le garçon lui tend. Elle le saisit sans réfléchir puis gribouille à la va-vite les réponses attendus sur le document à rendre. Elle grimace à ses mots, se fait la réflexion que si elle est prise, elle fera tout pour ne pas être dans son bus, il videra son âme avant la première escale. On ramasse son formulaire, et dans un profond soupir, elle souffle toute la fatigue qui l’anime. Elle tique à sa proposition, surprise de savoir qu’il puisse fumer. Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine comme on dit. — L’temps que vous vous décidez tous, j’vais déjà m’en griller une. Pas assez sociable pour attendre les gens, elle agrippe son sac qu’elle replace sur son épaule droite avant de se diriger vers la sortie. À son passage, elle voit une jeune fille (@Ruth Martin) tomber quasiment à ses pieds. Elle l’observe distraitement de travers, avant de hausser les épaules et continuer sa route. Une âme charitable (@Mallory Kennedy) l’aidera bien à se relever. Chose qui ne tarde pas à se faire, tant mieux pour elle que ça ne soit pas Dylan. Sans un regard pour l’assemblée, la brune quitte la salle en direction du parking.

( C ) NOCTEM

Resumé :

Dylan toise avec froideur Roman, puis s'agace silencieusement.
Elle remarque que son feutre tape la tête de Linus, elle ne dit rien.
Elle accepte la proposition d'aller fumer dehors, mais elle prend de l'avance, peu désireuse d'attendre les autres et leur décision.
Elle voit Ruth tomber au sol, elle la juge du regard avant de se barrer sans l'aider.
Voit que Mallory s'en charge, et ça l'arrange bien.

Date d'inscription : 30/06/2023

(( Event 0 Réunion d'information - new york ))
• 07.2023 •

ft. @"everyone"

⬝ ⬝ ⬝ ⬝

Il n'avait pu s'empêcher de se retourner après avoir entendu un bref échange entre deux inconnus. Mais Troy n'avait aucune idée de quand ils allaient partir. Son sens de l'organisation développé par la nécessité de gérer son entreprise, l'amenait à penser qu'ils en auraient quelques heures, le temps que les participants remplissent le questionnaire, que les organisateurs les récupèrent, décident car c'était bien là le problème. Il y avait beaucoup de monde. Beaucoup trop pour les places proposés. Il avait froncé un instant les sourcils, réalisant qu'il pourrait ne pas être pris. Non, il ne pouvait pas. Il serait prêt à glisser une belle somme pour s'assurer d'avoir une place. Il fallait qu'il parte, il devait partir. Comme beaucoup, il n'avait pas prévu de plan de retour. Il faudra ainsi que les choisis se regroupent pour aller dans les bus, s'installer avant le grand départ. Bien quelques heures, c'était certain. Mais TJ préféra éviter de déballer cette réflexion en parlant du questionnaire et de ce qui était sous-entendu. Tout avait une logique. Alors il joua de son humour un peu bancal pour se rapprocher d'autres participants, se retournant.

Alors, plutôt Destiny's Child ou Spice Girls ? L'homme qui s'était présenté sous le nom de Vega à son voisin lui répondit qu'il préférait le premier groupe, demandant en retour son choix. Troy allait répondre quand une jeune femme s'installa à côté de lui @Chiara Kowalski , jetant un coup d'œil, lui faisant un peu de place en poussant son sac, lui adressant un sourire en réponse au sien et une autre jeune femme @Loreleï Cavendish s'était ajoutée à la conversation. Leur faisait-il passer un test ? Peut-être bien. Il haussa les épaules, un sourire innocent sur les lèvres. Elle aussi avait choisi les Destiny's Child, par rapport à un morceau en particulier qui serait son titre ce qui fit hocher le trentenaire qui ne savait plus où regarder entre les deux jeunes femmes dont celle arrivée en retard remplissait sagement son formulaire, et les deux hommes qui ne se connaissaient pas derrière lui. Celle qui lui avait répondu se présenta. Loreleï. Mais elle lui autorisait à l'appeler Rei. Tendant la main en retour pour cette poignée de main, il se présenta à son tour; habitué à des poignées de mains franches, signe dans un échange commercial d'une victoire en amont, comme si tout se jouait à ce moment-là. Acceptant le compliment, il eut un nouvel haussement d'épaule, comme s'il soulignait une évidence. Une barre de rire à lui tout seul ! Bien que le début soit adressé à Loreleï, il donna le reste de sa réponse à Vega et Sebastian.

Troy, mais on m'appelle TJ. Merci, j'espère qu'on s'y croisera également. Et c'est une grande question existentielle à laquelle je n'ai pas la réponse. J'aurai dit Britney parce qu'il y a toujours une troisième réponse cachée mais si je devais choisir Spice Girls, parce que je connais les paroles de Wannabe et que je dois être un peu bitchy du coup.

Il sourit à la jolie brune à qui il venait de serrer la main, regardant les deux hommes derrière lui. Sebastian ne semblait pas connaître les deux groupes et TJ écarquilla les yeux comme s'il venait de prendre un ballon de foot en plein dans les parties. Il n'était pas compliqué de savoir son goût pour le rock à sa tenue vestimentaire même si le classique s'y ajoutait.

La base, glissa-t-il en direction de @Sebastian Nielsen .

Une certaine tension était palpable et les paroles de Loreleï montraient qu'elle connaissait Vega. Mais Troy ne s'y attarda pas, entendant la jeune femme à côté de lui réaliser qu'il n'y avait que seize places et qu'elle était prête à prendre la banquette s'il fallait. L'anglais s'adressa à elle.

Même dans le coffre s'il faut ou sur le toit, j'ai une corde dans mon sac. On s'aidera, si tu veux ... Et non, je n'ai pas vraiment de corde.

Troy était revenu sur ce qu'il avait dit, c'était louche d'avoir une corde dans son sac même si … Selon, ça pourrait être pratique lors de randonnée. Les questionnaires furent récupérés et il put continuer son échange. Il fallut un peu de temps avant que la décision des organisateurs fut prise et les noms des participants choisis furent énoncés. Troy avait été choisi assez rapidement et il souffla de soulagement, entendant aussi le nom de Loreleï, de Vega et se doutant que le Sebastian annoncé fût celui derrière lui. Il entendit aussi le nom de Roman Lockheart et ses yeux bleus cherchèrent du regard ce nom qu'il connaissait mais le cri de joie qui émana de l'autre jolie brune à côté de lui l'arrêta, répondant à son high-five et souriant en voyant le petit mouvement de danse des épaules, il lui dit :

Pas besoin de dormir sur la banquette ! Chiara, je présume ? Moi, c'est TJ ! On y va ?

Nouvelle présentation, nouvelle main qu'il tendait cette fois-ci à l'autre jeune femme, le sourire d'un homme soulagé d'avoir été pris, remarquant que trop tard qu'une jeune femme venait se tomber aidé rapidement par une autre qui l'aida. Il s'était adressé aux quatre membres, s'était levé et avait attrapé son sac, enfonçant un peu plus sa casquette sur sa tête. Il n'avait pas envie que la télévision le remarque même s'il n'était pas une de ces célébrités connus d'une culture appauvrie. Il avait bien entendu le nom de Roman mais était-ce lui ?

( C ) NOCTEM

Résumé :
TJ se lance dans une courte conversation avec Vega et Sebastian, sourit à Chiara qui arrive un peu en retard, s'amuse de la réponse de Loreleï, se présentant à son tour. Il finit par échanger avec Chiara et voit après Ruth se casser la gueule, aidée par Mallory. Il propose à Chiara mais aussi reste du groupe d'y aller, de rejoindre les grands gagnants. [/quote]

Date d'inscription : 22/07/2023

(( 01/07/2023 ))

{ réunion d'information }
everyone

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“T’as bien tout ce qu’il te faut ?” Son sac en bandoulière, son sac à dos et sa valise avec elle, elle fait un petit check mental de toutes les choses essentielles qu’elle aurait pu oublier. Elle part du principe qu’elle a oublié des choses de toute façon et qu’elle pourra toujours en racheter pendant le voyage. Tout ce qu’elle ne peut pas racheter est ce qui est important : ses clés, son argent de poche, sa liseuse, son téléphone, son ordi portable et bien sûr, ses chargeurs. Elle ouvre son sac en bandoulière lorsqu’elle pense à ses papiers d’identités mais les trouve quelque part entre ses lunettes de soleil et sa crème solaire. Normalement, c’est bon. “Normalement oui.” Sa mère hoche la tête et la prend dans ses bras. C’est la première fois qu’elle part six mois. Le maximum était trois mois, un voyage en groupe organisé en Irlande. Là, c’est moins là mais plus longtemps. Puis c’est surtout pas du tout (ou très peu) encadré. Elle va être avec des inconnus dans une situation dans laquelle elle n’a jamais été. Elle a peur. Très peur. Hueuresement, c’est l’excitation qui prend quand même le dessus.

Lorsqu’elle arrive à l’endroit de la réunion, elle est surprise. Elle s’attendait pas à voir autant de monde. Si c’est un voyage en bus, comment ils vont faire pour que tout le monde parte ? Ou… Ou tout le monde partira pas ? Elle agrippe un peu plus fort la sangle de son sac avant d’aller se poser dans un coin pour observer les gens. Observer l’endroit. Elle a pas envie d’être venue pour rien. Elle s’est préparée, a imaginé son voyage des centaines de fois depuis qu’elle a lu l’annonce. Elle a mis des espoirs dessus. Et si finalement elle pouvait pas partir ? Elle baisse les yeux, sentant sa poitrine se contracter. Toujours cette habitude, mauvaise habitude de trop mettre d’espoirs, trop mettre d’attentes sur quelque chose. Toujours pour être déçue.

Elle ose pas aller se confronter aux autres, attend de voir si certaines personnes viennent lui parler. On sait jamais. Ça ne l’empêcher pas d’observer et de se faire des premiers avis. Certaines personnes sont…belles. Du genre, vraiment belles. Elle voit deux trois garçons qui lui plaisent beaucoup et peut difficilement les lâcher du regard. Elle finit par le faire, juste au cas où ils viendraient à tourner le regard vers elle. Puis y’a des filles aussi. Certaines sont vraiment jolies. À la vue de certaines autres, elle fronce les sourcils. Elles ressemblent à toutes ses filles de son école qui s’amusaient à la traiter de tous les noms. Elles ont l’air méchantes. Pimbêches. Si elle part et qu’elles partent aussi, elle essayera de les éviter.

Elle s’assoit sur un siège un peu écarté des autres et sort un stylo (que sa mère lui a forcé à mettre dans son sac pour qu’elle puisse lui écrire des lettres pendant le séjour) pour remplir le formulaire.
Lorsque quelqu’un se met à parler, elle écoute avant attention ce qu’il dit et tend son formulaire lorsqu’on le lui demande.

Les places seront tirées au sort. Well, there goes the road trip.
Elle a jamais eu de chance pour les tirages au sort. Le sort l’a jamais trop avantagé, suffit de regarder son carnet de santé.

Elle entend les noms passer, les uns après les autres, sentant petit à petit le pincement au coeur augmenter. Elle aurait dû le savoir. Elle aurait dû le prévoir. Des choses comme ça, aussi belles, c’est pas pour elle. C’est pas son genre de vie, ces trucs là.
Peut-être c’est pas plus mal…

Elle met un moment à réagir lorsqu’on appelle son nom. Elle relève la tête et regarde autour d’elle pour être sûre que c’est bien elle qu’on a appelé. Ils rappellent une deuxième fois et elle finit par se lever, un peu honteuse en imaginant les regards tournés vers elle et son manque évident de réaction. Elle hoche la tête dans un signe de remerciement un peu bizarre et va se mettre. Où ? Y’a un endroit pour ceux qui ont été choisi ? Elle se rend compte que non et bouge d’endroit pour pas se rassoir au même endroit et avoir l’air (encore plus) ridicule. Elle se repose dans le coin où elle était tout à l’heure et se rassure de voir qu’elle est pas la seule tête en l’air. Se rassure de voir que les garçons qu’elle trouvait mignons sont pris, eux aussi. Se rassure de voir que pour l’instant, c’est pas le cas de toutes les filles qui ont l’air d’être des pimbêches.

EN BREF - Elle part de chez elle, débarque à l'endroit et se rend compte qu'il y a trop de monde et qu'il va y avoir un tirage au sort. Elle a peur de pas être prise et est à "ça" de pleurer. Elle finit par être prise et réagit que la deuxième fois qu'on l'appelle. Elle est globalement un peu weirdo, reste dans son coin, ose pas aller voir les gens. Elle reste dans un coin de la pièce ou sur une chaise derrière toutes les autres. Elle trouve quelques garçons et quelques filles jolis et crush un peu (oui déjà) et elle a déjà quelques girls dans le pif qui lui font penser aux filles qui la harcelaient à l'école.

Date d'inscription : 25/07/2023

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E0 -- réunion d'information
⟣ ft. everyone ⟢

(ootd)
La salle était blindée de monde, un tas d'inconnus qui s'exclamaient dans un brouhaha digne des cours d'école ; des groupes se formaient déjà, et quelques personnes semblaient être venues accompagnées. Hye-rin quant à elle était restée debout - pas vraiment par timidité, mais plutôt pour aller saluer un journaliste qu'elle avait eu l'occasion de rencontrer dans le cadre de ses stages d'étude, espérant alors ne pas apparaître dans le cadre. Sait-on jamais.

Son regard glissait sur chacun des visages, de ceux qui se fondaient dans la masse à ceux qui étaient là pour se montrer, se demandant avec lesquels elle aurait le plaisir (ou pas) de voyager. Quelles étaient leurs histoires, leurs secrets, et lesquels saurait-elle mettre en lumière. Ils avaient forcément tous une pierre à apporter à l'édifice, mais pour l'instant Hye-rin se contenta de prendre une photo avec l'immense objectif qui pendait autour de son cou, immortalisant par la même occasion un feutre jaune en plein vol. Ca ferait l'affaire. Le formulaire fut rapidement rempli, lui aussi ; rien de spécifique à déclarer.

Son appréhension ne résidait pas dans le résultat du tirage au sort - après tout elle avait été admise à Columbia quelques années plus tôt, le pire était derrière elle. Non, Hye-rin avait surtout peur des conséquences de sa décision. Est-ce que tout allait bien se passer ? Ces gens étaient-ils tous bien intentionnés ? Est-ce que ses parents allaient finir par découvrir le pot aux roses ? Allait-elle finir par regretter ? Abandonner son projet ? Ou n'allait-elle pouvoir rien tirer de ce road trip ? Beaucoup trop de questions qu'elle se posait encore alors que son nom était - sans surprise - appelé.

L'esprit ailleurs, elle ne remarqua pas la jeune femme (@Sanyu Haugen) qui se tenait à côté d'elle (quand était-elle arrivée ?) et lui marcha sur le pied en lui rentrant dedans de plein fouet. « 어머 (oh my-) » Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'ils rencontrèrent ceux de la victime de sa maladresse. « Oh, je- je suis désolée. Tout va bien ? Je ne t'ai pas fait mal ? » Hye-rin se confondit en excuses jusqu'à leur arrivée au parking, et lui tendit une sucette rouge en forme de cœur tirée de son sac à main, ses grosses plateformes avaient sûrement du sectionner un orteil de la jolie brune, et si tel était le cas, son aventure démarrait du mauvais pied (lol).

Les bus qui leur faisaient face semblaient tous avoir une âme, ou en tout cas, ils projetaient parfaitement la personnalité de chacun des conducteurs qui se tenaient à leurs côtés. Instinctivement, l'étudiante se dirigea vers le plus classique : être dans le bus de l'organisateur ne pouvait être qu'une bonne chose, et elle n'était pas vraiment sûre de pouvoir tenir le choc dans les autres, encore moins d'y travailler sur son projet. Aussi, alors qu'elle s'apprêtait à demander son prénom à sa nouvelle rencontre, elle remarqua que cette dernière s'était déjà volatilisée vers l'un des autres bus. C'était un ninja ou quoi ?

Grimpant les marches du Rooster après avoir salué Lloyd plus personnellement, Hye-rin en découvrit l'intérieur à travers l'écran de son appareil photo ; des bouquins clic!, des plantes clic!, une autre jolie femme clic!. Tiens ? N'était-ce pas celle qui avait chuté un peu plus tôt ? (@Ruth Martin) Est-ce que tous les maladroits du voyage étaient regroupés dans le même bus pour n'avoir à en réparer qu'un seul lors des escales ? Bien vite, Hye-rin se rendit compte qu'elle la dévisageait, sale habitude, et se fendit d'un large sourire. « Bonjour ! Euh, je me suis permise de te prendre en photo, tu sais pour... capturer l'instant. Si tu veux je peux la supprimer, mais jette d'abord un œil ? » Qui eût cru qu'elle pouvait être aussi bavarde, soudainement ?

Recap:

( C ) NOCTEM

Date d'inscription : 27/07/2023

{ r é u n i o n }

ootd

Tic, tac, tic.
Dring.

Le réveil sonne, la mélodie par défaut du téléphone parvient jusqu'aux oreilles du jeune coréen. On le tire d'un sommeil profond, très profond. On le tire de ce qui aurait pu lui servir d'énergie pour la journée - mais quand on passe la moitié de la nuit sur son téléphone, à lire les dernières infos sur le monde des strasses, on risque gros. La boule au ventre, John (( ~~désormais~~ )) grogne tandis que ses paupières luttent pour s'ouvrir légèrement. La tête tourne, tourne, tourne ! A devoir s'en tenir aux draps froissés par l'agitation nocturne. Il soupire, la tête enfouie dans l'oreiller, remettant en question cette décision d'intégrer un bus. Vraiment ? Aujourd'hui ? Dans une chambre paumée, le motel le moins cher du coin, levé aux aurores pour ne pas manquer la réunion de départ. « 'tain... » jure-t-il dans sa langue natale, avant de puiser dans les premières forces matinales et se redresser sur ce matelas si accueillant. Petit à petit, les muscles s'étirent, craquent, les mouvements sont lents et lourds. L'heure ? Exactement 6h02. Il faut se rendre sur place, et une fois là-bas, tout le monde sera réparti.

C'est là que la boule au ventre réapparait, creusant toujours plus les intestins du jeune homme. L'angoisse de faire de nouvelles rencontres - parler à des inconnus, dans un tout autre pays que le sien - comme si le mal du pays, après seulement deux nuits, lui parvenait d'un coup. Non, c'est trop tard pour faire machine arrière. De toutes façons, il n'a plus de sous. Alors autant se lancer. Dans le pire des cas, il vend d'autres photos et ça repart à la maison, hein ? Aller hop, debout. Les jambes sont molles, mais la douche froide régale. Le trajet jusqu'au lieu de rendez-vous lui sert de répétition au cas où l'on viendrait lui adresser la parole. John, prêt à en découdre. Petit mouvement de sa veste, sourire en coin, puis il voit sa tête dans le reflet d'une vitre le visage se décompose aussitôt. Il se sent ridicule, le garçon. A son âge ! Ne doit-il pas plutôt avancer d'un pas assuré ?

Facile à dire quand ses pas le mènent dans la salle de réunion.

Facile à dire quand tout le monde se parle déjà, quand les visages des grandes gueules se font déjà apparents. Facile à dire quand des faciès aux traits similaires aux siens lui font regretter amèrement sa venue. Ce n'est plus une question de timidité - John a l'impression que fuir son pays n'avancera à rien, puisque les diasporas s'étalent jusqu'aux Etats-Unis. Une seule solution : ne parler à personne, ne regarder personne, simplement écouter et faire ce qu'on lui dit. Il remplit les formulaires, observe les individus autour de lui, et le coréen déglutit. Non seulement avait-il oublié que tout se joue sur un coup de chance, mais le bus ? Quel bus intégrer ?

Ah ! On avait dit : « boh qu'importe, on verra. » oui bien sûr, quand on est pas sur place, on se dit que tout va bien aller.

Bêtise.

Le brun suit le mouvement, entend sans écouter les conversations, notamment celles d'un jeune homme à l'allure décontractée (@Vega Booth-Lyons). John hausse un sourcil, intrigué par l'individu, avant de tourner le regard vers le bus qui lui a été assigné. Le... Doobie ? Hm. Apparemment, il y a du matériel pour faire du sport. Au moins un point positif. Il espère aussi que ses futurs colocataires aimeront autant que lui le sport. A quoi bon, sinon ? Les noms sont annoncés, les visages apparaissent dans son champ de vision - jusqu'à maintenant, le garçon faisait profil bas. Pas même un mot a traversé ses lèvres. Il soupire, signe d'une angoisse épuisante coulant dans ses veines ; l'homme serre la mâchoire en voyant le groupe se former petit à petit. Pour l'instant, aucun d'eux ne lui donne envie de faire connaissance. Ou bien, est-ce là simplement sa peur qui l'empêche de s'approcher des inconnus ?

ne parle pas aux inconnus, haeseok. jamais.
frisson dans son épiderme.

et le voilà qui bloque toute pensée intrusive ; le cerveau s'éteint l'espace de quelques secondes pour que ses jambes - molles - le mènent jusqu'à celui (@Troy J. Mills) qui ne ressemble pas à une crevette édentée (( tout de suite les grands mots... )) il s'approche, le rictus crispé et visiblement forcé. « salut, je crois qu'on fait partie du même bus. » déclare-t-il simplement, avant de se racler la gorge. « tu sais si... si... » vite, quelque chose à dire ! « tu sais si t'aimes le sport ? de manière générale ? » est-ce que cette phrase veut dire quelque chose ? Non. Le stress est visible, mais il faut bien commencer par quelque chose. John, c'est plus la maison ici.

en bref
John est crevé donc il a aucune énergie pour faire la conversation. Il regarde tout le monde discuter et rigoler. Il panique quand il voit d'autres coréens dans la pièce, mais son regard est étrangement attiré par la silhouette et l'allure de Vega. Une fois le formulaire rempli, c'est seulement à ce moment que John se décide enfin de l'ouvrir, notamment en brisant la glace avec Troy, à qui il pose une question banale.

( C ) NOCTEM

Date d'inscription : 18/05/2023

{ event zero }
la réunion d'information

⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬧ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝

Et voilà, la première étape est passée. Certains ont déja pu faire connaissance, d'autres se sont observés de loin. Les plus téméraires se sont rapprochés des organisateurs quand les plus timides sont restés en retrait. Les liens ont commencé à se tisser sur la toile de votre périple. Vous le savez désormais, vous allez devoir partager la vie d'autres personnes durant six mois, mais vous savez, au fond de vous, que vous embarquez pour l'aventure d'une vie.

Une fois les noms énoncés par les organisateurs, vous avez récupéré vos affaires et êtes montés dans vos bus respectifs. Que l'aventure commence !

[ event terminé ]

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