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Nous sommes dans le connecticut
⬝ intrigue en cours ⬝
event 1 — Voilà trois jours d'écoulés depuis le départ de New York. Vous avez pu vadrouiller dans Wethersfield, puis à Stonington à votre guise. Sans pression, les organisateurs n'avaient rien prévu si ce n'est de vous laisser un peu libre de gérer votre temps pour vous permettre de débuter ce road trip tranquillement.
A l'issue de ces trois jours, vous apprenez que pour votre dernière soirée, le feu d'artifice du 4 juillet sera lancé sur la plage de Stonington. Il y aura des stands de boissons, et les gens de la ville se sont amassés ici, sur des draps posés à même le sable chaud, pour admirer le feu d'artifice. Picnic nocturne, les affamés pourront également se sustenter grace aux stands de nourriture ; grillades, hot dog, part de tarte, frites, vous pourrez vous régaler.La nuit est enfin tombée, vous voilà installé pour admirer le feu d'artifice. Vous êtes venu.e seul.e ou accompagné.e, peut être en groupe, ou simplement à deux, vos yeux ravis scintillent sous les lumières éclatantes des fusées envoyées jusqu'au ciel. Boom. Dans votre thorax, les détonations percutent, elles symbolisent la fin de cette escale, comme le point final de quatre jour intenses de découverte. Demain, les bus reprendront la route, pour de nouvelles aventures. >> la suite ici ⬝
⬝ coupe des 4 bus ⬝
Mungo : 6399 pts
Rooster : 6092 pts
Doobie : 5190 pts
Velvet : 4426 pts

gagnant du mois : le mungo
gagnant précédant : à venir
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
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 Wethersfield, here we are - Roman

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Troy J. Mills
Troy J. Mills
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Message(#) Sujet: Wethersfield, here we are - Roman Wethersfield, here we are - Roman EmptyJeu 6 Juil 2023 - 20:38

Vega Booth-Lyons et Roman Lockhart aiment ce message




(( Wethersfield, here we are ))
• 07.2023 •
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Une première nuit compliquée. Cela faisait des années qu'il n'avait plus dormi avec d'autres personnes, depuis sa vie en internat. Il s'était tourné et retourné dans son lit, sentant les vibrations du bus. C'était de fatigue qu'il finit par tomber et il se surprit à se réveiller en sursaut alors que le ronronnement du moteur était éteint depuis de longues heures. D'autres dormaient encore quand il se leva, le soleil était levé. Quelques étirements, il eut un sourire à la vue d'un haltère qui était sagement posé, un appel à se remettre au sport. Troy s'étira, attrapa ses affaires et partit sous la douche. Une douche froide dans un premier temps qui le fit couiner jusqu'à que la chaleur parvienne à le détendre. Au moins, s'il ne dormait pas beaucoup, la douche le réveillera.

Enfilant un t-shirt et un jean, il réalisa après coup que les bus étaient arrêtés sur un parking et qu'un panneau annonçait la ville de Wethersfield. Un sourire illumina son visage alors qu'il sortait du bus, manquant la dernière marche, faisant un signe vers les quelques membres déjà réveillé qui se grillait une clope, se roulait un joint ou faisait des exercices, quand ce n'était pas là pour simplement admirer le paysage. TJ avait pris son sac à dos contenant quelques bricoles et son portefeuille. Il alla échanger quelques paroles avec les autres, voyant un visage familier à quelques mètres plus loin. De là où Troy était, il lui était difficile de voir s'il discutait avec quelqu'un où s'il était seul. Roman. Ce Roman Lockhart dont le nom avait été annoncé la veille, le faisant s'arrêter dans sa discussion. C'était une longue histoire entre eux. Ils se connaissaient depuis des années. Roman avait été le petit ami de Victoria, sa petite sœur qui avait le même âge que lui. Ses frères n'avaient jamais été très présents pour lui et après avoir entendu les menaces obligatoires du "je te pète la gueule si tu fais de mal à Vicky", Roman était venu le voir plus d'une fois même si TJ n'était pas forcément le meilleur pour donner des conseils. Sa sœur avait finalement mieux compris Roman que Roman lui-même et avait fini par mettre un terme à leur relation. Et Troy lui avait conseillé d'accepter qui il était au lieu de chercher à satisfaire les autres. D'être lui-même. Ils ont continué à se donner des nouvelles même s'ils se sont un peu perdus de vue. Ce fut Victoria qui lui apprit le décès de Nyle, son époux, ayant gardé un bon contact avec Roman, elle aussi. Au-delà de la peine que le trentenaire avait, la surprise de le voir en chair et en os le fit avancer vers lui, s'adressant à lui alors qu'il restait encore à quelques mètres de lui, s'exprimant assez fort pour lui faire tourner la tête.

Roman Lockhart, j'étais certain d'avoir entendu ton nom hier lors de l'annonce, mais impossible de te trouver parmi la foule. J'ai même cru que tu avais un jumeau maléfique !

Il était arrivé à sa hauteur avant même de terminer sa phrase, grand sourire sur les lèvres, il donna une accolade à Roman, accolade obligatoire après des années à ne s'être pas vu.

Comment ça va vieux frère ? Lui demanda-t-il en même temps. T'as enfin atteint une taille décente, minus ! Je peux même plus t'appeler comme ça !  

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Dernière édition par Troy J. Mills le Lun 31 Juil 2023 - 11:34, édité 2 fois
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Roman Lockhart
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Message(#) Sujet: Re: Wethersfield, here we are - Roman Wethersfield, here we are - Roman EmptyMar 11 Juil 2023 - 15:57

Troy J. Mills aime ce message




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• 07.2023 •
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Cette nuit avait été parsemée d’étoiles. Vibrantes et brillantes. Lumières stellaires mouchetant le ciel nocturne. Roman l’avait contemplé, l’avait comparé avec tant d’autres ciels étoilés. A ces divers endroits où il était allé, tous ces lieux situés un peu partout autour de cette ronde planète. Une habitude qu’il perpétue. Une certaine routine qu’ils avaient avec Nyle installée. Sa fumée recrachée a la lune, sur le bitume du parking. Il avait repassé en revue tous ces souvenirs de voûtes étoilée, de ces doux moments étiolés. C’est au fond de son lit qu’il s’était rejoué les derniers avant de céder à Morphée. Quelques petites heures, profondes et récupératrices. Il n’avait pas rêvé, l’encéphale pleine à craquer. Le corps épuisé du manque de repos de la nuit dernière. De l’exaltation de la veille.

Ce sont les étoiles pleins les yeux qu’il avait bondi hors du bus au petit matin. Un bob camel vissé sur la tête, un large tote bag à l’effigie de La Nuit Étoilée de Van Gogh préparé avec soin sur l’épaule. Il avait embarqué son Polaroïd, ses joints, son portemonnaie, ses papiers et tout son matériel à dessin. Rien de bien encombrant pour une fois. Fin prêt et trépignant d’impatience d’aller explorer. Le temps est tout de même religieusement pris pour apprécier un bon thé. Il avait repéré la bouilloire dans la cuisine le jour précédent et il n’avait pas beaucoup tardé à commencer à l’utiliser. Il avait partagé avec quelques compagnons du Mungo ce matin. Ces précieux sachets de thé directement importé de sa chère patrie. Roman avait été plus qu’enchanté de distribuer un peu de chez lui.

Les uns après les autres, ils s’étaient tous disperser, occupés à aller vaquer. Lui, s’imprègne encore de l’air. De ces nouvelles odeurs que la fumée de son joint venait fébrilement altérer. Un sourire sur les lèvres de songer au fait qu’il venait en quelques sorte marquer ces lieux de sa présence nouvelle. Et ça le fait un peu glousser lui-même. Il lui arrivait parfois de les discerner ses théories fumeuses.  

«Roman Lockhart, j'étais certain d'avoir entendu ton nom hier lors de l'annonce, mais impossible de te trouver parmi la foule.»

Le sortant de force de ses rêveries matinales. Le faisant allègrement sursauter. La fumée gorgeant ses organes crachée à la voler avant qu’une petite quinte de toux vienne doucement le secouer. Une main sur le torse, retenant ce cœur qui cavale de stupeur. Ces poumons qui s’étouffent de surprise.

En deux temps.
Son nom.
D’une part. Roman était certain qu’il ne s’était présenté personnellement à qui que ce soit en employant son nom à la suite de son prénom.
Cette voix.
Elle lui semblait étrangement familière, intimement amicale. Un timbre qui le ramenait tant d’années en arrière.

Alors, il s’était retourné pour le voir se découper devant le soleil. Cette forme bien plus massive, bien plus mature. Mais ces traits qu’il ne tarde à reconnaître. Ce sourire éclatant, l’éblouissant de nostalgie. «TJ!», lui aussi s’est exclamé. Sa surprise et sa félicité éclatant sur sa figure.


«J'ai même cru que tu avais un jumeau maléfique !», c’est sans tarder qu’il se met à glousser. L’imagination vive à matérialiser un soupçon de ce jumeau qui serait à l’antipode de qui il est. Mais il n’a pas le temps de s’y attarder, il se sent intégralement disparaître entre les bras de son vieil ami. Il semblerait qu’il s’est passé une éternité depuis la dernière fois qu’ils se sont vus. Peut-être bien que ça fait bien une décennie, aujourd’hui. «Comment ça va vieux frère ?  »Vieux frère, il le ramène à la maison, il le ramène des années en arrière. Ses doigts ont laissé échapper son joint au sol quand ses bras viennent également tenter de faire le tour de son ami. Pour remarquer qu’encore maintenant, il peine à y parvenir. « T'as enfin atteint une taille décente, minus ! Je peux même plus t'appeler comme ça !», ça le fait rire de constater que TJ ne semble pas l’avoir remarqué ce détail. Il n’ira pas se dénoncer s’il peut échapper à son ancien surnom. Bien qu’il reste plus petit. « Toi, t’as pas trop grandi. », il se permet cette boutade sans s’extraire de son étreinte. Au contraire, il se sent aller se blottir contre cette personne de confiance. Cette personne qu’il n’a pas côtoyée depuis trop longtemps, cette âme qui lui a tout de même durant toutes ces années beaucoup manqué. « Ça fait si longteeeeemps, j'arrive pas à le croire que tu es vraiment là! », il s’imprègne de sa chaleur, s’entraîne à nouveau à reconnaître son odeur. Elle semble différente et reste la même. Il ne se souvient avoir été à cette distance auparavant, il ne peut nier qu’il est loin de trouver cette nouveauté désagréable. « Qu’est-ce que tu fais ici ? », de tous les endroits du monde, ce n’est certainement pas là qu’il aurait envisagé le retrouver. Il ne s’en plaint pour autant. « J’aurai jamais pensé te retrouver là ! », la tentation de squatter encore un peu le creux de ses bras est ignoré toutefois quand il fini par s’en extraire tout en restant à proximité. La tête légèrement redressée, il s’arrête pour le regarder. Détailler ses traits.

Loin des adolescents qu’ils ont été. A présent, ce sont deux hommes qui se font face. Sa beauté semble épanouie, aujourd’hui. Le désir d’actualiser ses vieux portraits de son ami se faisant déjà ressentir. Un large sourire fendant ses lèvres. « Mais ça me fait tellement plaisir, tu peux pas savoir ! », il ne lui ment pas. TJ est la personne qu’il n’attendait pas mais dont il ne veut déjà plus se séparer. « Tu sais pas non plus mais tu vas galérer à me faire décoller !», un rire vient fendre l’air, bon enfant, vivant. L’exaltation d’un bonheur non camouflé. C’est qu’ils ont tellement à rattraper. « T'avais prévu quoi? Parce que je viens avec toi!»


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Message(#) Sujet: Re: Wethersfield, here we are - Roman Wethersfield, here we are - Roman EmptyMer 12 Juil 2023 - 13:40

Roman Lockhart aime ce message




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• 07.2023 •
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La tête dans le pâté, il resta quelques secondes sur place en voyant le jeune homme à quelques mètres de lui. Ne pensant pas une seule seconde trouver un visage familier qu'il n'avait pas vu, depuis des années, bien qu'ils aient gardés un contact. Troy avança d'un pas décidé, laissant son accent anglais transpirer par tous les pores, l'abordant en l'appelant comme s'il avait fait une bêtise. Roman toussa la fumée qu'il venait d'avaler, main sur le torse et ce regard qui se posa sur le hacker, qui s'éclaira lorsqu'il fit le lien et qu'il le reconnut. La surprise dans sa voix et son sourire était égale à la réaction de trentenaire qui arrivait à sa hauteur. Et une fois face à lui, Troy ne put s'empêcher de le prendre dans ses bras, heureux de ses retrouvailles, ne pensant pas une seconde au deuil dans lequel Roman était, souffrant la perte de l'homme qui aimait. L'étreinte dura, étreinte nécessaire où l'endorphine agissait merveilleusement bien à son contact, se laissant aller à un constat car la dernière étreinte remontait à des années en arrière. En réalité, la dernière étreinte était celles de deux hommes qui se tapaient dans le dos, restant à distance, comme pudique de sentiments sincères et amicaux pour l'autre. Roman avait grandi autant physiquement que mentalement. Toujours un trait d'humour, c'était aussi sa manière de se protéger du reste du monde à la place du flegme qu'il devait avoir dans la haute société, devant respecter les codes. Au-delà de cet espace, il préférait l'humour, le décalage. Mais Troy n'était pas encore capable de le lâcher, se retenant de l'attraper, lui coincer la tête sous son bras et de lui passer un savon. Le jeune homme y alla de son petit commentaire qui fit réagir TJ en le serrant un peu plus, laissant un rire s'échapper.

Eh ! C'est parce que je passe mes journées assis, je me tasse sur ma chaise.

Parce qu'il ne faisait clairement pas assez de sport. Il courrait, faisait quelques séances de sport en salle, mais était souvent pris par les coups de fils et les heures qui défilaient devant son écran. Il manquait de cette énergie. Peut-être était-ce ça, ce vide ? Il l'ignorait, mais avait trouvé quelqu'un pour le motiver, se laissant quelques jours pour connaître les autres passagers avant de se lancer dans des pompes, des abdos et autres.

Roman était aussi ravi que lui de ses retrouvailles, ne réalisant pas qu'il était là, ce à quoi, TJ répondit simplement que lui aussi n'y croyait pas. Aujourd'hui, cette étreinte était le symbole qu'ils avaient tous les deux grandi, s'assumant tous les deux. L'artiste lui demanda ce qu'il faisait ici, ne pensant pas une seule seconde le trouver là.

Moi non plus, mais fallait que je parte alors me voilà. Mais c'est plutôt à moi de te demander, qu'est-ce que Tu fais ici ?

Parce que Troy n'avait pas dit à grand monde qu'il avait tout plaqué. Parce qu'il y avait un sentiment un peu honteux derrière qu'il n'acceptait pas. Laisser gérer Alan, lui donner ses parts, larguer sa copine du moment et dire à sa famille qu'il ne sera pas là pour Halloween ni pour Noël cette année. Les coups de fils insistants avaient duré et il y en avait encore aujourd'hui, mais Troy ne répondait pas, ayant même éteint son téléphone. Il finirait bien par lui dire, mais il préférait pour l'instant se concentrer sur ce "minus" qu'il avait vu grandir et s'épanouir. Il se souvenait cette soirée, lors de la rupture avec Victoria, perdus dans les bois, après avoir acheté de l'alcool dans une supérette, a lui faire entendre raison sur qui il était sans lui donner la réponse, réponse que sa sœur avait compris. Cette main qui avait attrapé la sienne, premier geste d'une réalisation qui allait germer. Troy termina cette étreinte, le tenant par les épaules comme pour le regarder à nouveau.

J'ai l'impression que c'était encore hier que tu venais me voir pour des conseils par rapport à Vicky, constata-t-il avant de libérer totalement Roman, reculant d'un pas encore une fois.

Roman lui affirmait dès à présent qu'il allait devenir un vrai pot de colle ce qui fit écarquiller les yeux du programmeur qui répondit immédiatement.

J'espère que tu me laisseras aller pisser quand même ! M'oblige pas à te passer un savon !

Et la question de savoir ce qu'il allait faire arriva, le jeune homme était bien décidé de l'accompagner. Grand sourire, il se frotta les mains à l'idée qu'il avait trouvé une bonne âme pour le suivre et probablement se perdre en ville.

Il me faut un café, un truc à réveiller les morts. La douche m'a donné un coup de fouet, mais j'ai besoin d'un café Eeet de ce que je sens sur toi. T'as ramené de l'herbe ? T'es un petit génie ! J'espère que tu sais mieux rouler maintenant.

Il jeta un coup d'oeil au joint par terre pour l'attraper et le coller entre ses lippes. .

J'ai encore jamais fumé le matin, mais je veux bien commencer maintenant. T'as ton briquet ? (et une fois le joint allumé, tirant la fumée et grimaçant quelque peu) T'as ton téléphone pour nous trouver un café ? J'ai laissé le mien dans le bus. D'ailleurs t'es dans quel bus ?

Il l'attrapa en passant bras sur ses épaules pour l'entraîner, il ne savait encore où, laissant le jeune homme trouver un endroit où ils se posaient et pourquoi pas après visiter un peu le coin.

P'tin, j'en reviens pas !

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Message(#) Sujet: Re: Wethersfield, here we are - Roman Wethersfield, here we are - Roman EmptyMar 18 Juil 2023 - 21:22

Troy J. Mills aime ce message




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«Eh ! C'est parce que je passe mes journées assis, je me tasse sur ma chaise. »
Ecrabouillé entre les bras de son vieil ami, son hilarité ne fait que redoubler. Il a le souvenir de tout ces mots qu’ils ont pu échangés durant toutes ces années. La mémoire qui lui rappelle ce à quoi T.J a choisi de dédier professionnellement sa vie avec son meilleur ami. Bien loin de ce chemin qui était attendu de lui. Ce chemin tout tracé dont ils se sont tout deux écartés. Pommes trop pourries pour le panier roulant chacun vers leurs libertés. Leurs routes ainsi séparées mais ils n’avaient pu pour autant rompre ce qui les avaient originellement autant liés. Leur tendresse et affection pour l’autre à l’indélébile contre le palpitant. Tous deux, renonçant sans scrupule à cette vie qui n’a jamais su les faire rêver. Ce point commun ne semble avoir bien changé sinon, ce n’est pas ici qu’ils se seraient par le plus grand des hasards retrouvés. Cette étreinte inattendue vient lui faire un bien qu’il n’avait pas anticipé. Vient substituer à un besoin qu’il n’avait pas réalisé posséder.

«Moi non plus, mais fallait que je parte alors me voilà. Mais c'est plutôt à moi de te demander, qu'est-ce que Tu fais ici ? »
L’interrogation dans son encéphale soulevée quant à ce qui a pu bien pu requérir à TJ de partir mais la question est fauchée de ses babines face à celle de son ami. Ce qu’il fait ici… Aux dernières nouvelles, il est vrai qu’il allait se marier… C’est bien ce qu’il a fait d’ailleurs. Il y a neuf mois de ça, il lui avait envoyé un message pour le convier à cette toute petite cérémonie qu’il avait un peu contraint à Nyle d’organiser. Si cela n’avait tenu qu’à son meilleur ami, ils se seraient contentés de n'être qu’à deux. Roman, en revanche, n’avait pas désiré célébrer cette journée sans la présence de quelques proches. Malheureusement, T.J n’avait pu se libérer sous un délai aussi court et serré. Ce n’était pas grave, il ne lui en tenait nullement rigueur. L’artiste comprenait qu’il n’était pas si simple de se libérer en une semaine et demie pour voler jusqu’au sud de la France pour assister à une toute petite cérémonie. Mais c’est tout de même, peut-être la toute dernière fois où TJ a pu entendre parler de lui. Il apprécie qu’il ne prenne mal ce silence… Les choses semblent s’être enchaîné dans une lenteur et une rapidité déconcertante, troublante. Comme si c’était hier… Comme si une éternité s’était écoulé au fond du sablier depuis… Et momentanément, instantanément. L’esquisse fendant sa figure s’était effacée. L’entaille de cet amputation précoce encore si vive sur organe. A présent, éternellement séparé de moitié. « L’aventure entre autre choses.. », c’est cette réponse qu’il souffle tout naturellement. L’objet de cette passion qui le guide depuis un bon moment. Roman n’en est pas à son premier voyage et il en est persuadé, qu’il ne sera pas non plus à son dernier. Mais c’est la toute première fois qu’il le fait véritablement tout seul.
Bien qu’il ne soit en réalité loin d’être tant esseulé. Ils sont aujourd’hui peut-être plus d’une cinquantaine à ses côtés. Si bien qu’il est devenu herculéen de partir en quête d’intimité. Et quelques parts, ça lui convient bien de se maintenir occupé. D’observer sans relâche toutes ces personnalités colorées, de voir tant de merveilles et de beautés défiler. Perpétuellement distrait.
La nuit tombée. Les heures étirées à le voir inlassablement se retourner. Les minutes rythmées à l’observer bondir hors de sa couchette pour aller s’épuiser sous le ciel étoilé.

Loin d’avoir l’envie d’infecter cet instant où se joue ces précieux retrouvailles avec l’autre aristocrate déchu. Le tout premier mentor qu’il a eu. Ses lippes s’étendent à nouveau pour communiquer sa félicité de renouer après une décennie avec cet ami. Là où il n’aurait jamais imaginé le retrouver. L’homme bâti face à lui, ses mains autour de ses épaules pour le maintenir et à son tour le détailler. Docile, il se laisse aller et n’omet de lui aussi en profiter pour en faire de même. Ce gargantuesque sourire sur ses lèvres, ses grands yeux tirés d’une certaine fatigue mais pétillants toute de même aussi fort que ce sourire est brillant. Il est ce même garçon qu’il suivait partout. Débordant toujours de cette nonchalance qu’il voulait copier. Aujourd’hui, cependant, cette agressivité bouillant en sourdine de sa joyeuse personnalité ne semble plus palpable. Ce qui émerge à présent est cette pure jovialité.
«J'ai l'impression que c'était encore hier que tu venais me voir pour des conseils par rapport à Vicky,  », bien content de le sentir le relâcher à cet instant afin qu’il puisse baisser sa tête. L’espoir gonflant son torse de pouvoir ainsi camoufler le pourpre venu fondre sur ses joues. Lui, en revanche, il a l’impression que c’était bien une vie entière auparavant. Il y a bien longtemps qu’il ne s’est plus autant entêté vers une direction où il n’avait à aller. Et T.J est une personne qu’il doit remercier pour ce fait. « Comme si ce n’était pas déjà perdu d’avance. », il s’amuse à retorquer. Car s’il doit se le rappeler, les conseils de T.J en la matière, avec le recul n’était pas les plus précis qu’il a pu récolter. Mais il n’a jamais cessé de l’encourager à devenir qu’il était réellement et cette consigne fut source de réelles inspirations et de motivation.

Alors le retrouver aujourd’hui, il n’aurait même pas pu le rêver tant ça lui semble beau. Il n’arrange même pas un peu la vérité quand il lui admet qu’il va avoir bien du mal à se débarrasser de lui. Il se met à rigoler en le voyant ainsi écarquiller ses yeux. Comme s’il venait d’apercevoir la créature du Lock Ness. «J'espère que tu me laisseras aller pisser quand même ! M'oblige pas à te passer un savon ! » Et son hilarité ne fait que redoubler de s’imaginer le suivre même lorsqu’il ira faire ses besoins. Et le défi ne lui semble au fond pas si compliqué. Il vient même sans le vouloir le motiver à dépasser des bornes qu’il ne s’était même pas fixé. Le sourire qu’il lui renvoie ne laisse le doute planer quant à ses intentions crapuleuses. « Hihihi peut-être que ça fait trop longtemps que tu m’as pas passé de savon et que ça me manque ? T’y as pensé à ça ? », il plante ses orbes chocolat au fond des siennes quand il annonce avec un sérieux un peu trop formel. « Je ne te lâcherai pas d’une semelle. »

«Il me faut un café, un truc à réveiller les morts. La douche m'a donné un coup de fouet, mais j'ai besoin d'un café Eeet de ce que je sens sur toi. T'as ramené de l'herbe ? T'es un petit génie ! J'espère que tu sais mieux rouler maintenant. »

Un café et ? Ah ! Il comprend assez vite et bombe peut-être un peu le torse sous les éloges de son vieil ami. Ses épaules s’affaissent tout aussi vite en entendant le gentil tacle arrivé. Véridique. La toute première fois qu’il lui a montré comment rouler, il a réussi à s’en sortir avec un claque doigt. Mais il a fait de réels progrès depuis ! « Bien sûre que je sais mieux rouler ! », il lui répond au même instant qu’il le voit se penser pour ramasser le joint à peine entamé qu’il a laissé tomber. En même temps que T.J «J'ai encore jamais fumé le matin, mais je veux bien commencer maintenant. T'as ton briquet ?  », il fouille déjà ses poches pour lui brandir son briquet rose bonbon. « C’est comme ça qu’on petit-déjeune en France. », il badine de cette habitude prise.

« T'as ton téléphone pour nous trouver un café ? J'ai laissé le mien dans le bus. D'ailleurs t'es dans quel bus ?», il lève sa main pour indiquer le bus derrière lui. Le Mungo Jerry. Vieille ferraille de vives couleurs bariolées. C’est à Doctor Who qu’il pense quand il ouvre sa bouche pour décrire la bicoque. « C’est plus grand à l’intérieur » et il encore quand T.J vient le prendre sous son bras et l’emporter. Encore cette proximité qu’ils n’ont que très peu explorer. «P'tin, j'en reviens pas ! », lui, non plus à dire vrai et c'est ce qu'il lui dit. Son ami, il remarque, bien plus tactile aujourd’hui. Encore une fois, ça ne lui déplaît. Au contraire. Il se laisse allégrement enlever, un bras allant faire le tour de la taille de son ami sans vraiment y faire attention. L’autre récupérant du fond de sa poche son téléphone portable.  Et il ne se prend vraiment pas la tête quand il pianote du pouce ‘best coffee wethersfield’ et sélectionne celui qui semble le mieux noté et le moins loin. « J’en ai trouvé un à 5 minutes à pied, un des commentaires disait que c’était les meilleur pour réveiller et exorciser les morts ! Je sais pas si c’est bien ou pas mais ça m’a bien intrigué ! », il n’aime pas vraiment ça, lui, le café. Le goût ne lui convient juste pas, qu’importe la combinaison qu’il a pu trouver mais ce n’est pas pour autant qu’il se lasse de goûter. On ne sait jamais, peut-être qu’un jour, il trouvera la tasse de café à son pied.

Sa poigne est ferme contre le bas de son dos quand il le guide toutefois avec délicatesse vers la bonne direction. « Par-là. », il lui intime.

« Pourquoi il a fallu que tu partes ? Tu as eu des ennuis ? », il n’a pas oublié les mots qu’il a employé un peu plus tôt. D’un naturel distrait pour autant, parfois, quand c’est important, il parvient à rester concentrer. Innocente curiosité déployée, inquiétudes germées. Jamais enclin à juger, il ne souhaite seulement qu’aider. S’il le peut, si T.J le veut.

Il n’a cessé, silencieusement de le guider. Ses pupilles allant et venant de son écran, aux alentours. Découvrant quelques peu au passage ce nouveau paysage. La ruelle piétonne et pavée qu’ils pénètrent est étroites, les quelques balcons fleuris. Ses prunelles ne peuvent se retenir de s’égarer. Se perdre à scruter toutes ces beautés dégagées, celles plus camouflées.

Totalement distrait, Roman a cessé de regarder l’itinéraire et les entraînent ensemble tout inconsciemment emporté par sa quête perpétuelle d’esthétismes et de couleurs.
C'est la raison pour laquelle, c'était Nyle qui gérait généralement leurs localisations.
Ils finissaient toujours par les perdre.
Tôt,
ou tard...


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Message(#) Sujet: Re: Wethersfield, here we are - Roman Wethersfield, here we are - Roman EmptySam 22 Juil 2023 - 19:11




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Des retrouvailles légères où les rires étaient sincères et sans artifices. Les deux vilains petit canard d'une strate de la société. Troy n'avait pas longtemps essayé d'en faire partie, trouvant du plaisir avec la petite racaille d'un quartier pourri, venu harceler les enfants de riches. S'intronisant parmi eux, il pensait avoir sa place, mais ce n'était qu'éphémère, qu'intéressé des deux côtés dans l'espoir pour un, d'une échappatoire, pour les autres, d'atteindre des objectifs plus grandes. C'était à grand coup de pintes dans des pubs qui fermaient les yeux sur leurs jeunes âges, à regarder les gentes féminines marcher sur le trottoir, à siffler, insulter, à voler quand cela était possible. Et TJ l'avait fait pour se faire intégrer, souvent sur le devant de la scène parce qu'il s'en sortirait mieux que les autres. Jusqu'à Alan. Il ignorait pourquoi il y avait eu un déclic face à lui. Il n'avait pas pu, s'était mis en retrait et avait fini par s'interposer. La colère avait subitement disparu. Comme s'il avait eu une prise de conscience. La meilleure qu'il avait eue jusqu'à aujourd'hui même si celle qu'il avait prise la veille était plus un coup de tête qu'une prise de conscience. L'informatique avait été le doigt d'honneur qu'il avait offert à sa famille et dans lequel il avait excellé. Un moyen de s'éloigner. Roman, quant à lui, avait embrassé la vie d'artiste, s'éloignant de la haute société, acceptant l'homme qu'il était, la belle âme qui avait tendrement aimé, refusant les chemins tracés par leurs parents. Alors l'étreinte, qui des années plus tôt avait été pudiques, s'offrait la vertus d'être tout aussi sincère que leur rire, forte et révélant qu'il n'y avait plus rien qui les retenait ici, loin de leur terre natale, loin de cette noble pudeur anglaise où il ne fallait rien montrer, comme s'ils étaient coincé dans ses héros des romans de Jane Austen ou de George Eliot.

Et Troy parvint à éviter de justifier la raison de sa venue dans ce road-trip, lui qui avait toutes les raisons pour mener une belle vie, ayant réussi par lui-même, sans l'aide de sa famille pour grimper les échelons, les heures de travail et de sommeil en moins ayant payé. Il avait les moyens que beaucoup n'avaient pas. Preuve de sa réussite, preuve du succès de sa boite. Mais il ne parvenait pas à comprendre pourquoi il ne se sentait pas heureux alors qu'il pensait tout avoir. Retournant la question vers le jeune homme bien qu'il se doutât qu'il ait besoin de changer d'air vu les derniers événements. Nyle. Il le savait, avait été invité, il y a moins d'un an à leur mariage, mais il était coincé à l'autre bout du monde, pour négocier un contrat pour apporter des réponses sur la faille dans l'un des derniers logiciels sorties. Il avait envoyé une vidéo pour leur souhaiter tout le bonheur en plus d'une belle contribution à leur belle vie accompagné d'un objet dont ils avaient eu l'occasion de parler, d'un de ses pays où ils n'étaient pas encore allés à l'époque et était tombé des nues en apprenant le décès de Nyle. Il n'avait rien dit, pour ne pas être trop intrusif. Sa sœur lui avait envoyé un message, un simple message annonçant ce départ. Et Troy n'avait su comment réagir, restant discret. Il regrettait son choix aujourd'hui, en le voyant ainsi, seul, dans ce road-trip. Roman se montrait bien silencieux, cherchant les mots, son sourire se perdant dans la réflexion et la conclusion finit par arriver. L'aventure, entre autres. Lui qui avait tant voyagé, qui avait été inspiré pour son art par ses périples, ses découvertes.

Ce qui ne m'étonne pas, lui répondit-il alors qu'il le libérait de cette étreinte pour le tenir à bout de bras.

Et s'il y avait un voile de douleur dans son regard, de ce vide qui avait pris cette place, Roman finissait par retrouver le sourire à la vue de ce visage du passé. Ce dernier prend le temps de le regarder, de voir l'homme qu'il était devenu, qui avait grandi, revivant des vagues de souvenirs en sa compagnie. Leur lien avait commencé par Victoria et elle avait perduré avec le temps. Et il osa revenir sur cette époque où il venait lui demander des conseils, lui qui n'en avait pas beaucoup à donner.

Eeeh, ça me semblait être une bonne idée à l'époque ! Se défendit-il en riant, se souvenant lui avoir dit de mettre deux préservatifs pour se protéger, que les filles adoraient qu'on leur donnait des noms d'oiseau pendant l'acte, mais que s'il faisait ça, il lui ferait bouffer toute envie de les dires.

Autant dire que son éducation n'avait pas été trouvée dans des livres. Mais il avait aussi l'occasion de rester vague quand les questions étaient un peu poussé, prétextant avoir la réponse, mais restant trop vague. Tout comme il avait su être de ceux qui l'avaient poussé à s'accepter. Comme quoi toutes les conneries débiter parce qu'il était un "grand" pouvaient être oublié, non ? Et tandis que Roman lui annonçait ne pas le lâcher d'une semelle, Troy s'assura qu'il n'irait pas jusqu'à le suivre quand il irait uriner, le menaçant d'un de ses savons dont il avait le secret, mais le regard du jeune homme en disait long sur ses intentions. Les paroles qui suivirent le confirmèrent et l'anglais n'attendit pas longtemps pour l'attraper, coincer sa tête entre son flanc et son bras, et de sa main libre lui faire un savon, loin d'être méchant, ébouriffant surtout sa chevelure. Et alors qu'il lui annonçait avoir besoin d'un café, il le libéra à nouveau, reculant d'un pas, un sourire en coin, sentant l'odeur de la weed entourer le jeune Anglais, lui demandant par la même occasion s'il avait appris à rouler. Assez fier, Roman bomba le torse un court instant, se défendant de savoir rouler. Et TJ ramassa le joint, l'observant sous tous les angles, l'époussetant avant de le coincer entre ses lèvres, cherchant dans ses poches, un briquet qu'il avait oublié dans le bus. Lui demandant un briquet, Roman lui en tendit un et il tira une taffe, expirant la fumée un peu après, entendant la réplique du jeune homme, manquant de tousser avec cette fumée qui lui brûlait la gorge.

C'est comme ça qu'on petit-déjeun' en France ? Répéta-t-il éberlué, je croyais que c'était les croissants et le fromage.

Troy s'essaya de les dire à la française mais c'était un échec. Il était passé une fois ou deux à Paris, mais ne s'était pas attardé. Alors il s'amusait de cette découverte, sachant que Roman y était depuis quelque temps, en France. Restant sur son idée de vouloir boire un café, il demanda au jeune homme s'il avait les moyens de leur trouver un endroit pour boire un café, profitant de cette occasion pour découvrir un peu la ville. Et parce que les pensées fusaient dans son esprit, il lui demanda par la même occasion le bus où il était, ne l'ayant pas vu dans le Doobie. Et Roman lui montra du doigt le Mungo et le programmeur ne put que sourire à cette référence de chez eux, laissant un rire clair s'échapper, l'attrapant pour prendre la première direction qu'il trouvait pour sortir du parking où les quatre bus s'étaient arrêtés. Un bras autour de sa taille, et ils partirent alors que le jeune homme cherchait un café sur son téléphone, prenant le premier café le mieux noté, commentant qu'il était à cinq minutes à pied.

Parfait ! Allons-y Alonso ! Ce commentaire m'intrigue tout autant. J'espère qu'ils auront autre chose que leur café dilué… Même si je peux en boire des litres sans problème.

Bien qu'habitué à le boire et qu'il l'appréciait, en vérité, se bâfrant en passant devant un Starbucks, il appréciait ceux un peu plus corsé, ces torts boyaux qui donnaient raison aux grands trois C. Café, caca, clope. L'élégance British avait gardé un peu de ce mauvais garçon à l'humour parfois un gras. Se laissant guider par le jeune homme, sa main derrière lui l'aidant à se diriger dans la bonne direction, il regardait tout autour de lui, une ville qui s'était doucement réveillée, les habitants partant à leur travail, d'autres ouvrant leur devant, arrosant, nettoyant leur devanture. L'air était encore frais, loin de la tiédeur de la région, n'ayant pas l'occasion de dépasser les trente degrés. Il avait l'impression d'être dans un autre espace, un autre lieu, loin des buildings sans fin de New-York. Et il souriait à cette vue qui lui faisait du bien. Et ce sourire se figea quand Roman revint sur les raisons de son départ. Des ennuis ? Loin du compte.

Non, tout va bien, répondit-il en évitant de vraiment y répondre ajoutant joyeusement pour détourner la question. J'ai pris du thé avec moi, faudra qu'on se fasse un thé un aprem !

Belle fuite. Il ne savait pas pourquoi il n'avait pas envie d'en parler. Comme si quelqu'un pourrait le raisonner et lui faire comprendre qu'il avait commis une belle erreur. Roman ne serait sûrement pas cette personne, mais il n'avait pas envie de plonger dans cette décision, de revenir dessus. Il avait dû couper son téléphone pour éviter d'y faire face. Tirant sur le joint qu'il ralluma, tirant une autre taffe avant de le proposer à son ami. Récupérant son bras de l'épaule de l'autre Anglais, il remarqua que cela faisait bien plus de cinq minutes qu'il marchait.

T'es sûr que c'était à cinq minutes ? Attends, fait voir, lui demanda-t-il en récupérant le téléphone. Remarquant qu'ils avaient dévié du trajet, montrant ce qu'ils avaient fait, trop absorbé par les rues vivantes d'une simplicité qui était agréable. Je vais faire le guide, si tu veux bien et après, on se perdra dans la ville, ça te va ?

Même les quelques klaxons n'entachaient pas la belle image qui se formait dans son esprit. Et en moins de temps, ils trouvèrent le café où après une salutation à la personne derrière son comptoir, allèrent s'installer à une table. Rapidement, les cartes plastifiées étaient proposées avec un large choix, notamment des gâteaux frais du matin. Il commanda un café et un cheesecake, remerciant la serveuse.

T'as pu voir un peu ce que tu voulais faire dans cette ville ? Je n'ai pas eu encore le temps de m'y plonger, tout c'est si vite passé hier.

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