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Nous sommes dans le connecticut
⬝ intrigue en cours ⬝
event 1 — Voilà trois jours d'écoulés depuis le départ de New York. Vous avez pu vadrouiller dans Wethersfield, puis à Stonington à votre guise. Sans pression, les organisateurs n'avaient rien prévu si ce n'est de vous laisser un peu libre de gérer votre temps pour vous permettre de débuter ce road trip tranquillement.
A l'issue de ces trois jours, vous apprenez que pour votre dernière soirée, le feu d'artifice du 4 juillet sera lancé sur la plage de Stonington. Il y aura des stands de boissons, et les gens de la ville se sont amassés ici, sur des draps posés à même le sable chaud, pour admirer le feu d'artifice. Picnic nocturne, les affamés pourront également se sustenter grace aux stands de nourriture ; grillades, hot dog, part de tarte, frites, vous pourrez vous régaler.La nuit est enfin tombée, vous voilà installé pour admirer le feu d'artifice. Vous êtes venu.e seul.e ou accompagné.e, peut être en groupe, ou simplement à deux, vos yeux ravis scintillent sous les lumières éclatantes des fusées envoyées jusqu'au ciel. Boom. Dans votre thorax, les détonations percutent, elles symbolisent la fin de cette escale, comme le point final de quatre jour intenses de découverte. Demain, les bus reprendront la route, pour de nouvelles aventures. >> la suite ici ⬝
⬝ coupe des 4 bus ⬝
Mungo : 6399 pts
Rooster : 6092 pts
Doobie : 5190 pts
Velvet : 4426 pts

gagnant du mois : le mungo
gagnant précédant : à venir
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 ghost of us -- ft. sanyu

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John Byun
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âge du perso : vingt-cinq étés écoulés désormais.
statut civil : le coeur qui s'étouffe, poitrine serrée par l'angoisse d'un monde inconnu ; ce n'est pas comme si les sentiments avaient leur mot à dire.
argent en poche : 50$ ainsi que quelques légers revenus de son business, 100$ ce mois-ci.
warnings : maltraitance (subie dans son passé et mentionnée dans les rps).


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Message(#) Sujet: ghost of us -- ft. sanyu ghost of us -- ft. sanyu EmptySam 29 Juil 2023 - 21:57

 

{ ghost of us }


past midnight, those streets weren't the same ones. scary, empty, gloomy - and oh, oh i was scared. terrified. but you came to me. to save me. please, don't leave me.

Le téléphone sonne, une notification sur les dernières infos du pays. Ah, John ne peut s'empêcher de lire, de savoir ce qu'il se passe là-bas, chez maman. Il serre les dents et coupe le son - si on doit l'appeler, ce n'est pas grave, il rappellera. C'est qu'une balade de santé, hein ? L'homme déglutit en sortant du bus, les mains enfoncées dans les poches, ses doigts jouent avec la couture du tissu. Après une grande inspiration, le coréen se trouve le courage d'avancer dans les rues de la petite ville. Escale plutôt charmante, il faut l'avouer. Une architecture typique de l'état, avec ses maisons colorées et ces églises en briques ; les boutiques sont minuscules, aussi se demande-t-il si le tourisme aide réellement à leur survie. John, les lèvres pincées, zieute les deux, trois bars encore ouverts - à cette heure-ci, tout le monde dort. Les seuls résidents encore debout finissent leur verre et rentrent chez eux. Mais le garçon, lui, préfère sortir la nuit. Au moins, personne ne viendra lui parler : un peu contradictoire pour quelqu'un qui entreprend un voyage dans le but de faire des rencontres. Ah ! Mais ses colocataires sont bien suffisants pour l'instant. Epuisé par leur simple présence, épuisé par la séance de sport qu'il s'est infligé, John fait de grandes enjambées pour fuir un maximum la populace.

Il a eu l'occasion de faire un petit tour de touriste la journée, mais aller aussi loin ? Non, il n'en a pas vu l'utilité sur le coup. Or, maintenant que la nuit est tombée, c'est une toute autre histoire. John, si intelligent soit-il, ne s'est pas dit en sortant du bus que les maisons pouvaient porter un autre charme que celui de l'authenticité. La brume tombe, les routes sont humides, les lampadaires grésillent - la vieillesse de cette ville se fait ressentir jusqu'aux arbres. Squelettiques, ils s'alignent et épaississent les jardins déserts. Derrières eux, des devantures tout aussi sombres. Le son des criquets accompagne la marche du coréen, tandis qu'il visse sa casquette sur le visage : au mieux, il se fait discret. Oui, l'adrénaline ressentie lors des premières minutes de marche se transforme en peur. Il se sent comme piégé dans un de ses romans psychologiques, ou ces films d'horreur jouant sur l'atmosphère des lieux. De là à prononcer le terme fantôme, abus de langage ! John n'est pas superstitieux : tout est explicable. Les fantômes ? Que nenni, simplement la force physique, la science, et les morts restent poussière.

Le grillage d'un portail grince, et l'homme s'arrête instantanément. Pétrifié, la mâchoire crispée, il se répète encore et encore que seul la physique peut justifier tout ce qui se passe autour de lui, hein ?


tu aurais du rester à la maison, haeseok.


« Non !! Tu n'as rien à... » Sa voix porte loin, le coréen se retourne soudainement, la respiration saccadée. Oh, une voix qui le hante encore, même à des milliers de kilomètres. « ... rien à dire... » sa langue maternelle, en cet instant de panique, prend le dessus. Il se racle la gorge, et souffle. Le rire jaune lui monte à la gorge tandis qu'il reprend sa route. Ce n'est pas le moment de faire demi-tour, ce n'est qu'un quartier comme un autre. Ce n'est que son imagination. John marche, marche encore jusqu'à ce que les lumières ne soient plus assez puissantes pour l'accompagner dans son périple. Là, probablement un cul de sac pour les voitures - s'il continue, c'est dans les bois : et l'envie irrépressible d'explorer cette zone... Oh, que son coeur hurle mais sa raison le ralentit. Que pourrait-il arriver, réellement ? « aller, j'ai rien à perdre... » se dit-il alors que ses jambes restent ancrées sur place. Tétanisé, malgré son besoin d'adrénaline.

Aller, aller, aller on y va !

A ce moment-là, tandis que John se bat contre lui-même pour affronter cette peur physique de la pénombre. Quelque chose vient le frôler. Il ne réagit pas immédiatement, obnubilé par ce combat interne (( et le déni d'avoir senti quelque chose )), le brun serre les poings avant que, finalement, un chuchotement vient caresser leur creux de son oreille.

Le cri, le hurlement de terreur quand la voix féminine l'interpelle soudainement.

« PUTAIN ! » juron qui lui échappe, les cordes vocales brusquées, il se retourne vers l'origine de la voix en question.
Ce n'est qu'une femme, qu'il a d'ailleurs vu quelques jours auparavant pendant la réunion. Une femme qu'il a du croiser en allant aux bus, sans réellement la regarder. La grimace tord ses traits habituellement stoïques, John met quelques instants à reprendre ses esprits. « putain... » répète-t-il, cette fois-ci en anglais, posant sa main sur son torse. « la vache... » son coeur bat dans la poitrine, si bien que le garçon finit par se plier en deux, appuyé sur ses cuisses comme s'il sortait d'un marathon. « faut pas faire peur comme ça... » John reprend une grande bouffée d'air avant de se redresser, levant les yeux vers la jeune femme. Il ne connait même pas son prénom. « qu'est-ce que tu fais là ? » sa voix est légèrement tremblotante. « c'est pas le lieu pour faire ce genre de farce... »
Parce qu'en plus d'avoir eu peur, l'homme se retrouve seul avec une femme dans la rue, tandis qu'il s'était juré de ne pas les approcher sauf urgence.


ne parle pas aux femmes, ça ne va rien t'apporter, haeseok.




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Sanyu Haugen
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âge du perso : 28 ans.
statut civil : célibataire.
argent en poche : 200$
warnings : dépression, tca (trouble de conduite alimentaire), obésité (grossophobie), harcelement, traumas d'enfance (potentiels abus), maladie auto-immune.


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Message(#) Sujet: Re: ghost of us -- ft. sanyu ghost of us -- ft. sanyu EmptyDim 30 Juil 2023 - 22:28

{ ghost of us }
premier soir à wethersfield
w/@john byun


⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬧ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝


Ils sont arrivés ce matin à Wethersfield. Elle a longtemps hésité à sortir du bus, se sentant finalement bien seule dans sa couchette avec Bowie dans le coin, semblant toujours prêt pour des caresses. Puis finalement, après un petit coup de pied aux fesses de la part d’Eliz elle s’est décidée à quitter la sécurité et le confort (léger mais présent) du bus. Un pied dehors et aucune idée de ce qu’elle allait faire. Téléphone sorti en quelques secondes, elle cherche sur internet les choses qui pourraient être intéressantes. Des musées, peut-être ? Des endroits en particulier ? Des monuments ? Elle est habituée à voyager avec sa mère et c’est souvent elle qui choisi les endroits où elles vont aller, où elles vont se poser et même souvent où elles vont manger (elles finiraient tout le temps au mcdo sinon).
Là, elle est seule. Seule et sans aucune connaissance de l’endroit. Son téléphone est à quelques pourcentages de mourir (elle se demande rapidement comment c’est arrivé et se souvient qu’elle a prété son chargeur à quelqu’un qui ne lui a toujours pas rendu) et elle n’a aucun moyen non plus de se repérer : pas de carte, pas de sens de l’orientation.

Alors elle se met à marcher. Parce que, après tout, quoi faire d’autre ? Elle aime marcher sans savoir où elle va, explorer. Du moment qu’elle sait revenir de là d’où elle vient. Les rues sont toutes différentes et elle s’amuse à regarder un peu ce qui change d’une rue à l’autre. L’une est plus étroite, l’autre est plus arrondie au bout, celle d’après semble être plus animée. Celle ci semble contenir tout ce que Sanyu redoute et elle se dépêche de passer l’endroit de la ville qui semble regrouper tous les fast food et magasins de bonbons pour touristes.

Les yeux baissés, elle continue de marcher tout droit. L’odeur la suit. Elle a l’impression qu’elle regrette déjà de ne pas s’être arrêtée. Ses pas ralentissent. Et si elle faisait demi tour ? Après tout…après tout c’est pas très grave, hein ? De faire demi tour ? Un burger, c’est rien. C’est pas un burger qui va changer quoique ce soit… À peine les pensées lui traversent l’esprit qu’elle essaye de les chasser. Et pour ça, elle avance encore plus vite, s’enfoncer dans une ville qu’elle ne connaît pas, avec aucun moyen de se retrouver.

Lorsqu’elle finit par s’arrêter, c’est parce qu’elle se rend compte qu’il n’y a pas grand bruit autour d’elle. Il fait noir. Elle sait que lorsqu’Eliz l’a chassé du bus, il était proche de 17h, mais elle a vraiment marché aussi longtemps sans s’en rendre compte ? Et surtout sans avoir faim ? Sans s’arrêter, sans boire ? Puis elle se rappelle qu’avant de passer à côté de la rue du mal, elle avait déjà pas mal marché, pas mal trainé. Elle s’était même assise sur un banc, les écouteurs dans les oreilles bouffant ses dernières miettes de batterie, le regard au ciel.

Il fait nuit. Et elle n’a absolument aucune idée d’où elle est. Autour d’elle, il ne semble y avoir personne. La meilleure description qu’elle pourrait faire de l’endroit où elle s’est perdue serait “ville fantôme”. Les maisons semblent mortes, les rues vides, et à peine quelques lumières sur le bord de la route qui permettent d’éclairer quelques coins de bétons. À plusieurs reprises, elle regarde autour d’elle. Quelle heure est-il ? Elle peut même pas regarder, son téléphone est complètement mort. Puis elle ne porte jamais de montre. Elle commence à sentir une légère brise, un peu fraiche et ça la fait frissonner. Ou peut-être que c’est la peur, qui la fait frissonner. C’est possible aussi.

Elle aime cet adage qui dit que lorsque les gens ont peur d’être seuls dans le noir, c’est qu’en réalité ils ont peur de ne pas être seuls. C’est exactement ce qu’elle ressent.

Alors lorsqu’elle apperçoit un garçon devant elle, et pas un garçon qui ressemble à un fantôme, ni à un tueur en série, elle hésite pas une seule seconde avant d’aller se mettre derrière lui et de lui demander avec sa plus douce et gentille voix un simple ”Excusez-moi ?” Juste pour demander son chemin. En espérant qu’il le connaisse.

La réaction n’est pas de celles auxquelles elle s’attendait. Il crie d’abord, en coréen, elle reconnaît l’intonnation de ses heures passées devant les dramas. Et recommence à parler en l’accusant de lui avoir fait peur et de lui avoir fait une farce. Son cri lui fait faire un petit saut en arrière et un petit cri, beaucoup moins fort, beaucoup plus apeuré. Elle est sur le point de pleurer, vraiment. La tension, l’accusation et la peur se mêle et c’est vraiment pas un mélange positif chez elle. Puis elle est perdue. Comment elle va retrouver son chemin si ce gars lui parle déjà comme ça ? “Désolée, je voulais pas vous faire peur… J’ai juste… J’ai perdu mon chemin et j’ai plus de batterie et je sais pas me repérer et je sais même pas comment je suis arrivée jusqu’ici et j’ai peur.” qu’elle finit par dire. Elle se reprend vite. “Enfin, pas peur, enfin. pas de vous mais… juste… j’ai envie de retrouver l’endroit d’où je suis partie parce qu’il est tard.” Mouais, pas bien mieux au final, enfin… Qu’importe. Avec un peu de chance, il l’aidera à retourner de là où elle vient. Ou au moins lui pointera la direction d’un endroit avec plus de monde.




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John Byun
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Message(#) Sujet: Re: ghost of us -- ft. sanyu ghost of us -- ft. sanyu EmptyDim 6 Aoû 2023 - 22:00

 

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past midnight, those streets weren't the same ones. scary, empty, gloomy - and oh, oh i was scared. terrified. but you came to me. to save me. please, don't leave me.

Si John a toujours été quelqu'un de stoïque, même durant ses années en tant que trainee, son départ du pays lui a permis d'ouvrir les yeux. Si son coeur est encore fermé à toute rencontre, si son corps se refuse toute folie, ce sont les autres qui le pousse. Hors de ses tranchées, l'homme se considère même aux aguets de tout danger. Pourtant ! Même au milieu de la nuit dans une rue perdue, dans une petite ville d'amérique, on ne le laisse pas tranquille. Au fond, si cette angoisse gît encore en lui, ce n'est que le résultat d'un traumatisme du passé. Des jeunes femmes, sans aucune notion de loi ni de respect, ni de vie privée ! A de multiples reprises, elles s'étaient introduites dans le bâtiment où il s'entrainait. C'était un espoir pour l'industrie, tout le monde voulait en savoir plus sur ce fameux garçon aux milles talents. Ce qu'il ne savait pas c'était qu'elles étaient prête à tout pour dégoter les meilleures informations. Rien que d'y penser, un frisson lui parcoure l'échine. Ou bien est-ce la température qui se refroidie ? Ah, c'est vrai, on vient de lui faire une frayeur. Devant lui se tient une jeune femme, belle, grande ! Mais visiblement perdue. Elle se confesse aussi, avouant sa peur - non pas de lui, mais de la situation. Téléphone sans batterie, sens de l'orientation moindre, John prend le temps de se calmer avant de souffler.

« Ah, ouais... » c'est tout ce que le coréen parvient à dire avant de fourrer à nouveau ses mains dans les poches. Il regarde autour de lui : tout lui semble soudainement moins terrifiant. Peut-être que cette solitude dont il refuse de se défaire lui porte préjudice. Peut-être que ces pensées intrusives concernant sa mère et son passé l'empêchent de vivre. « Ecoute je peux retrouver le chemin du retour, j'ai de la batterie. » L'homme regarde par dessus l'épaule de la brune avant de soupirer. Il n'a pas réellement envie de rentrer, maintenant qu'il est en compagnie de quelqu'un qu'il connait. De loin ou non. Il hausse un sourcil avant zieuter derrière lui maintenant, là où la forêt sombre se prolonge. Et l'adrénaline ! Réveille en plus un besoin à assouvir, si bien qu'un petit rictus étire ses lèvres. « Maintenant que t'es là, après, on peut toujours passer par là. » John fait un mouvement de la tête vers le lieu concerné. « C'est plus intéressant, et puis c'est le chemin le plus direct, si ce n'est un raccourci. Parce que là, faudrait faire demi-tour et se taper tout le trajet ennuyant. » Il se veut convaincant, avec son ton presque commercial. « Alors que si on passe par la forêt, on verra plus de nature et... ça sera plus amusant. » Parce qu'il a envie, John, de dépasser ses angoisses et affronter le mystère, même si cela revient à traverser une forêt peu rassurante : que pourrait-il leur arriver de mal, en vrai ?


« n'y vas pas, haeseok ! c'est dangereux... »


Le frisson encore ! quand la voix d'une génitrice envahit ses tympans. Non, c'est pas le moment. John prend une grand inspiration, avant de regarder la jeune femme en face de lui. « J'ai pas retenu ton nom, tu m'excuses. Moi c'est John. » le sourire est désormais crispé, il fait quelques pas en arrière. « J'ai encore de la batterie sur mon téléphone, je mets le flash et c'est bon si tu veux. Parce que moi, ces rues, elles me rassurent absolument pas. »





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Message(#) Sujet: Re: ghost of us -- ft. sanyu ghost of us -- ft. sanyu EmptySam 12 Aoû 2023 - 0:22

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Elle aime pas trop parler aux inconnus. Ça la dérange pas plus que ça et elle connaît des gens qui à sa place oseraient même pas s’approcher de gens comme ça dans la rue. Pour elle, ça a jamais été réellement un soucis. Après tout, elle a toujours été à l’aise pour parler aux inconnus (pour peu qu’ils aient pas trop la tronche des filles qui l’emmerdaient à l’école), avec ou sans raison particulière. Le nombre de fois où quelqu’un a accepté de lui montrer son chemin est innombrable et le nombre de fois où elle a d’elle même été voir quelqu’un qui avait l’air paumé pour lui demande si il ou elle avait besoin d’aide l’est encore plus. Alors non, c’est pas un problème. Mais ça n’empêche pas que l’habitude équivaut pas le super kiff pour autant. Surtout dans une situation comme celle dans laquelle ils sont actuellement. C’est flippant. Terriblement flippant. Y’a difficilement meilleure représentation de ce que pourrait être une ville fantôme. Si on lui avait demandé d’en décrire une, elle aurait pas fait mieux. Elle aurait pas décrit quoique soit d’autre que…ça.

Alors quand il lui dit qu’il peut retrouver le chemin et qu’il a de la batterie, son coeur se calme légèrement. Ouf. Elle va pouvoir rentrer au bus et aller se coucher et passer une bonne nuit. Enfin… Une nuit probablement accompagné de quelques cauchemars vu l’ambiance. Puis le fait de penser aux cauchemars l’aide pas, souvent ça les provoque d’y penser.

Et alors qu’elle pense que tout va bien, qu’ils vont rentrer, que c’est bon, ok, finit, le gars reprend la parole. Pardon ? Passer par où ? Il veut qu’ils passent par là ? Genre là, la forêt là ? Jamais. No way. Pas même en rêve. What the fuck ? Non. Nope. No way. Niet. Ça a l’air pire que la forêt interdite de Poudlard et sans la possibilité de récompense de croiser des licornes. Nope. Aucune chance. Elle s’apprête à lui faire comprendre que c’est pas envisageable lorsqu’il reprend la parole. Un raccourci. Amusant. Avec un étranger. Mdr. Non. Sanyu a regardé bien trop de vidéos true crime pour qu’elle accepte de faire un truc pareil. Il a pas l’air d’un tueur en série mais après tout, c’est souvent le cas, pas vrai ? Souvent les voisins sont comme “oh mon dieu, c’est pas vrai ! il est venu partagé une boîte de donuts avec nous la semaine dernière”.

Elle répond pas, est sincèrement à deux doigts de prendre ses jambes à son cou et se barrer, quitte à se reperdre seule, pas grave. Là, elle commence à se demander si c’est pas plus prudent. Il se présente, lui dit qu’il a “pas retenu son nom” qu’elle ne lui a pas donné (si ça c’est pas une phrase de serial killer), il propose de mettre le flash et lui dit que les rues ne le rassurent pas. Il a pris quelques pas en arrière et elle se dit que probablement s’il voulait la tuer ou autre, il se serait approché, pas reculé. Alors elle décide de se reculer aussi de lui, de quelques pas. Elle fait pas ça discrètement, montrant clairement le manque de confiance qu’il vient de créer pour elle en quelques phrases. “Euh… Merci mais… Juste si on peut chercher le moyen par les rues de rentrer. Au pire, rien vous empêche de passer par la forêt mais je préfère rentrer de par là où je suis venue… Juste parce que bah, déjà, j’vous ai toujours pas dit où j’allais alors comment vous savez que par la forêt c’est plus court… et puis parce que la forêt est franchement plus flippante que les rues…” Elle continue à s’éloigner un peu, désormais bien cinq mètres entre eux deux.

C’est un peu ridicule, mais dans sa tête, c’est une protection obligatoire. On sait jamais, au cas où il sorte un couteau tout d’un coup ou quelque chose.




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