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Nous sommes dans le connecticut
⬝ intrigue en cours ⬝
event 1 — Voilà trois jours d'écoulés depuis le départ de New York. Vous avez pu vadrouiller dans Wethersfield, puis à Stonington à votre guise. Sans pression, les organisateurs n'avaient rien prévu si ce n'est de vous laisser un peu libre de gérer votre temps pour vous permettre de débuter ce road trip tranquillement.
A l'issue de ces trois jours, vous apprenez que pour votre dernière soirée, le feu d'artifice du 4 juillet sera lancé sur la plage de Stonington. Il y aura des stands de boissons, et les gens de la ville se sont amassés ici, sur des draps posés à même le sable chaud, pour admirer le feu d'artifice. Picnic nocturne, les affamés pourront également se sustenter grace aux stands de nourriture ; grillades, hot dog, part de tarte, frites, vous pourrez vous régaler.La nuit est enfin tombée, vous voilà installé pour admirer le feu d'artifice. Vous êtes venu.e seul.e ou accompagné.e, peut être en groupe, ou simplement à deux, vos yeux ravis scintillent sous les lumières éclatantes des fusées envoyées jusqu'au ciel. Boom. Dans votre thorax, les détonations percutent, elles symbolisent la fin de cette escale, comme le point final de quatre jour intenses de découverte. Demain, les bus reprendront la route, pour de nouvelles aventures. >> la suite ici ⬝
⬝ coupe des 4 bus ⬝
Mungo : 6399 pts
Rooster : 6092 pts
Doobie : 5190 pts
Velvet : 4426 pts

gagnant du mois : le mungo
gagnant précédant : à venir
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 book thief (sorenn)

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Sanyu Haugen
Sanyu Haugen
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☆ into the wild
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Message(#) Sujet: book thief (sorenn) book thief (sorenn) EmptyMer 26 Juil 2023 - 8:14

{ book (& fries) thief }
premier jour à stonington (vers 17h00)

⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬧ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝


TW : mégenrage inconscient.

La plage n’est pas bondée, mais elle est ensolleillée, et finalement pour San, c’est la même chose ; Elle ne peut se poser que dans un petit coin, loin de l’eau, caché par un petit arbuste. La plage est pas grande et pas protégée de l'ensoleillement de Juillet. Elle aurait pu rester dans le bus mais l’idée du sable chaud sous ses pieds nus l’a fait changé d’avis. Elle en est fière. Sortir d’elle-même, aller se mettre si proche du soleil et se forcer à prendre des lunettes de soleil, de la crème et son grand chapeau. C’est du taf. Et elle l’a fait. Sans l’aide ni la persuasion de personne. Le soleil est bleu. Pas un seul nuage à l’horizon, ou vraiment si peu. Ça fait plusieurs heures qu’elle est à l’ombre de l’arbuste, obligée de changer légèrement de place au fil du temps et de la rotation de la terre. Elle a avancé son livre. Aujourd’hui, pas de liseuse. Elle y tient trop pour l’amener proche de l’eau. Un vrai livre, une réédition de Romeo et Juliette qu’elle a trouvé dans un libraire du coin. Aussi classique soit-elle, ça faisait un moment qu’elle avait pas réellement lu la pièce. Elle connaît l’histoire par coeur et a vu cinquante fois chacune de ses adaptations mais n’a lu la pièce qu’une poignet de fois. Pas assez pour se souvenir de toutes les nuances qu’elle est sûre qu’il y a.
Arrivée au monologue tant attendu de Mercutio et à sa tragique (et un peu pitoyable) fin, elle fronce le nez. Elle connaît l’odeur qui lui arrive aux narrines. Elle ne la connaît que trop bien. Elle se râcle la gorge, essaye de se concentrer sur sa lecture. Après avoir relu deux fois la même page sans en avoir toujours compris le sens, elle sait que rien n’y fera. Tant qu’elle aura pas acheté ces frites, elle réussira pas à se concentrer. Elle hésite à tout ranger et retourner au bus mais retourner au bus incluerait de passer devant la barraque à frites de toute façon et elle sait. Elle sait qu’au moment où elle passera devant, elle ira. Elle sent l’argent dans sa poche, elle sait qu’il est là. Et son cerveau n’est clairement pas en accord avec sa raison. Elle ne devrait pas en acheter. Elle ne devrait pas.

Dix minutes plus tôt, un type s’est assit à côté d’elle pour se sécher après une baignade. Elle lui demande si ça ne le dérange pas de garder ses affaires, plus avec des gestes qu’avec de réels mots d’ailleurs et lorsqu’elle est sûre qu’il a hoché la tête, elle se lève, la main déjà sur sa monnaie et sa poitrine serrée parce qu’elle sait qu’une fois qu’elle aura commencé à acheter, elle arrêtera pas.

La barquette en main et une frite déculpabilisante entre les lèvres, elle retourne à son petit coin d’ombre. Le type qui se séchait n’est plus là et elle a un instant de panique. Elle se dépêche de regarder à sa place et y voit quelqu’un.  Ça a l’air d’être un garçon. Il a un visage si doux, si féminim que San se sent toute petite à côté. Elle regarde autour d’elle, sait pas trop comment réagir. Peut-être que si la personne qui avait si malpoliment pris sa place (et ses affaires) n’avait pas été aussi mignon, elle l’aurait confronté.
Ah ! La blague.
D’une façon ou d’une autre elle aurait bagayé, essayant au mieux d’éviter une quelconque confrontation. Lui parler à lui sera pas si différent. Peut-être avec quelques rougeurs aux joues en plus.

Qu’importe,
si on lui demande, ce sera de la faute du soleil.

“Euh… Bonjour ? Excusez moi…” Elle se râche la gorge, sachant pas trop comment continuer. “Je peux… Enfin, récupérer mes affaires ?” Petite pause, pas longue, à peine une seconde. “S’il vous plaît ?” Elle tend la main vers lui, pour lui montrer sa serviette, ses tongues et le livre qu’il tient entre les mains.



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âge du perso : plus ou moins 25 années de survie miraculée.
statut civil : Seul.e. Louve solitaire. Chien errant. La solitude l'accompagne et l'étreint le plus souvent. Empty n'attire aucune âme, repousse avec hargne. On lui a dit et répété : qu'il n'était rien. Que personne ne désirerait jamais un récipient vide.
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Message(#) Sujet: Re: book thief (sorenn) book thief (sorenn) EmptyMer 26 Juil 2023 - 17:42




  ✷       ⋆     .
        
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         •         
           ✵  

book thief
⟣ day three ⟢



LLa totalité de son sac avait été vidé.
Avec lui, il avait seulement préservé ce qu’il avait de plus petit, de plus précieux. Ce calepin noirci de ses écrits, cet exemplaire du Petit Prince subtilisé sur un banc à l’abandon et ce crayon charbon dont il s’entoure si souvent les prunelles. L’entièreté de ses autres possessions avaient été disposé en dessous de cette couchette qu’on l’avait autorisé à occuper. Etalé avec minutie sous ce matelas plus épais que la plupart des lits de fortunes qu’il a d’ordinaire la bonne fortune d’emprunter. Les bus étaient arrivés comme une opportunité qu’il ne pouvait laisser passer. La possibilité d’ainsi s’avancer sur le territoire dans ce luxe dont il est si peu familier. Le soulagement venant d’étendre sa personne, d’ainsi savoir qu’il n’aurait à galéré pendant un petit bout de temps. S’il avait quelques peu été embêté par la chasse d’eau, les douches qu’ils allaient pouvoir prendre à sa volonté l’avait totalement séduit et conquis. Un quotidien différent lui ouvrant les portes sur un confort dont il n’est nullement habitué.

Sorenn s’était demandé où se trouvait l’arnaque. Ce que cela pouvait bien rapporter aux organisateurs de cette excursion d’offrir de nourrir, loger tous ces gens sans compensation, aucune. La question retournée sous divers angles pour autant, il n’avait toujours pas saisi leurs intérêts. La perte était selon son analyse quasi-totale mais il n’irait certainement pas le leur dire quand il peut si aisément en profiter.

Les quelques jours passé au large, mêlé à ces pêcheurs des hautes mers lui avaient enseigné que la voie de l’océan n’était pas appropriée pour sa personne. Les organes retournés, si souvent penché au-dessus des vagues. Ses maigres consommations avaient terminé au fond de l’eau à nourrir les poissons. Comme s’il ne crevait déjà pas suffisamment la dalle. Contraint de partager ces petites portions qu’il s’était épuisé à remporter. Cela avait été la condition pour le laisser gratuitement embarquer. S’il avait originalement pensé que ça serait dans ses cordes, Renn avait été plus que dégouté d’être ainsi limité par sa propre carcasse. L’idée aurait pu être bonne. Elle lui était venue après avoir dévoré un nouveau bouquin. L’océan semblait tant vanté ces vertus de liberté qu’il n’avait pu résister d’aller tenter. En mer, pratiquement isolé.e si loin de cette terre jonché de danger.
Le mal de Mer ? Ses collègues éphémères n’avaient loupés l’occasion de s’esclaffer. Et lui, il avait été à deux doigts de sauter par-dessus bord pour revenir à terre par ses propres moyens. Ainsi humilié et par-dessous tout, honteusement acculé par sa faiblesse et son incapacité ne l’avaient qu’un peu plus retourner. La possibilité qu’il vienne à s’épuiser et régaler par son infortune les requins l’en avait toutefois aussitôt dissuader.

Aujourd’hui, c’est tout de même en bord de Mer qu’il est allé s’égarer. Un débardeur noir moulant sa stature et un simple short de la même couleur pendant sur ses reins. Son unique paire de bottes, le cuir griffé et usé gorgé de sable aux pieds. Pendant sur une fine épaule, ce sac dont il a libéré l’espace. Sur la plage, il n’y avait meilleur moyen pour faire ses emplettes. Avec tous ces gens distraits par leurs diverses activités, la vigilance accoutumée aux oubliettes. Subtiliser ce qui pouvait l’intéresser revenait à être un véritable jeu d’enfant.

La pêche n’était pas mauvaise, il avait trouvé une petite robe noire, un débardeur blanc, une paire de claquette violette et un bas de bikini bleu nuit qui avaient l’air d’être plus ou moins à sa taille. Quelques ronds et billets également amassés, enchanté de pouvoir ainsi s’en aller avec quelques outils nécessaires à sa survie. Il avait également trouvé de quoi grignoter mais le chat errant près des poubelles avait semblé être tout aussi affamé que lui. Son butin à contre cœur partagé, il avait poursuivi son chemin. Feulant de temps en temps pour éloigner l’animal de son sillage, en vain. « Casses-toi, j’t’ai dis. », le coup de pied qu’il envoie dans une montagne de sable pour le chasser ne lui assure seulement qu’un peu plus de grains dans ses chaussures. Le félin balafré, au pelage ébène et à l’oreille manquante ne semble, lui, s’en offusquer. « Tu n’devrais pas faire confiance aux être humains, dégages. », peut-être qu’il est sourd parce qu’il n’entend rien de plus que poursuivre ses traces.

Sorenn choisi de l’ignorer quand ses orbes repèrent au coin d’un arbuste un sac sur une serviette, entièrement à sa portée. Les menottes au fond de ses poches, avec nonchalance il s’y laisse tomber. Comme si tout ceci lui appartenait. Et en réalité, cela ne saurait tarder. Le temps est pris pour échanger ses bottines qu’il retourne précautionneusement pour les vider avec cette paire de claquettes fraîchement acquis au fond de son baluchon. Les quelques strass qui les décorent reflétant timidement les quelques rayons qui viennent filtrer à travers le feuillage de l’arbuste à proximité suffisent à le satisfaire. Telle la pie qu’iel est.

Le félin ne semble vouloir pour l’instant de désintéressé de sa personne, à présent affalé sur la paire de tongs a proximité.
Une fois encore, il choisi de feuler et l’ignorer pendant qu’il reste imperturbé. «Ça m’apprendra d'être sympa…», il marmonne à lae-même.

C’est le livre qui a été abandonné qui vient retenir son attention. Curiosité portée pour cette œuvre qu’il lui semble avoir déjà feuilleté. Roméo et Juliette. A l’époque, il n’avait su quoi en penser. Ce qu’il en retient c’est le bain de sang totalement inutile à la fin. Ainsi la méchanceté et la débilité de l’humanité illustrée, couchée sur papier. La question soulevée, du comment est-ce que deux personnes peuvent venir à s’enticher au point de perdre toute estime pour leurs propres personnes. Au point de pouvoir si aisément se sacrifier pour une chose qui n'arrivera jamais. Leurs faiblesses et ce manque d’instinct de survie l’avaient profondément écœuré. Cela ne lui avait semblé réaliste et lui semble toujours d’un ennuie infini. Pour autant, ça ne l’a pas empêché de s’y replonger. Là, où le propriétaire semble s’être arrêté. La fin de Mercutio… ce personnage totalement perché qui ne manque pour autant d’être le plus censé. Un autre abruti tout de même puisqu’il fini tout de même par succomber.

Euh… Bonjour ? Excusez moi…”, il a relevé sa tête Sorenn, le visage fermé, un fin sourcil arqué. Qu’est-ce qu’elle lui veut cette fille? Ne peut-elle voir qu’iel est occupé.e ?  “Je peux… Enfin, récupérer mes affaires ?” , ah. Donc, c’est à elle que tout ceci appartient. Ses prunelles remontent de ses pieds à sa ronde tête. Ce qui le déstabilise quelque peu, c’est ce ton qu’elle emploie pour le contraindre à lui rendre ses affaires. Tant de personnes auraient usé d’un peu plus de poigne et d’agressivité. Pas elle. Cette jeune femme aux joues brûlantes et au chapeau trop grand semble plus que gêné d’ainsi devoir s’imposer. A tort ou à raison, cela ne semble avoir d’importance. Son manque d’assurance ainsi si flagrante. Il ne s’en déride, Renn. Mitigé. Entre le pathétisme de cette jeune femme et cette candeur doucereuse et hésitante qui vient malgré tout l’ébranler.
Il la trouve bizarre et le trajet de ses pupilles sur sa personne ne fait de son opinion, un secret bien gardé. Parce qu’il s’en fiche, au meilleur cas, Sorenn lui apprendra la même leçon qu’iel a tenté d’inculqué au chat.

S’il vous plaît ?” , lentement, le temps est pris d’inspirer avant qu’il ne vienne à refermer le bouquin. Les pages toujours retenus par son majeur dont le vernis noir s’est écaillé. Un petit rire secoue ses épaules, un rire qui n’apporte la joie, qui ne s’entend même pas. « Non. Qui va à la chasse perd sa place. », il prend le temps de lui répondre.

Et cette barquette de frites entre ses petites mains, depuis le départ, il y a mis toute sa volonté pour parvenir à l’ignorer. Ses orbes vagabondant, ne le trahissant pour autant. Ce qui vient dénoncer cette dalle conséquente sont son estomac et ce chat qui comme lui ne peut s’empêcher de saliver.
« Mais si tu partages, je partage aussi. », il est gonflé, il le sait. Mais qui ne tentait rien, n’a jamais rien remporté.

Son menton, avec nonchalance pointe vers cette autre bête affamée.

« Pour tes godasses, par contre, faudra voir avec lui. », c’est pas son problème.




( C ) NOCTEM
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Sanyu Haugen
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Message(#) Sujet: Re: book thief (sorenn) book thief (sorenn) EmptyMer 26 Juil 2023 - 21:48

Sorenn Smith aime ce message

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premier jour à stonington (vers 17h00)

⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬧ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝


TW : mégenrage inconscient.

Ok. Ok. Tout va bien, y’a pas de soucis. Tout est normal, rien n’est bizarre dans cette situation. Elle est juste là, sous un arbuste, à côté d’un gars…mignon. Au minima mignon. Avec un chat auquel il manque une oreille (comment a-t-elle fait pour pas le voir plus tôt ?) et des affaires sous la tutelle de ce même gars. Elle sait pas vraiment la position à adopter lors d’une situation pareille mais quelque chose lui dit que c’est pas celle qu’elle adopte actuellement. Et au vu du regard que lui lance le bel ange (aux cicatrices qui le font ressembler à un vrai personnage de seinen) elle a raison. L’arcade sourcilière soulevé, Sanyu se sent évidemment jugée. Y’a beaucoup de choses à juger chez elle après tout. Il semble la détailler au millimètre et ça la met mal à l’aise. Oui. Oui, elle sait qu’elle est pas la chose la plus agréable à regarder, mais de là à la regarder avec autant de mépris, c’est… Normal, peut-être après tout. C’est pas comme si elle se regardait pas plus ou moins de la même manière (avec un peu plus de pitié dans les yeux) le matin dans le miroir.

Il met du temps à lui répondre. Assez de temps pour qu’elle ait l’impression qu’elle devra partir aller chercher un policier ou un gendarme ou quelque chose comme ça. Qui lui dira d’ailleurs probablement que c’est de sa faute et qu’elle a été stupide de laisser ses affaires trainer sur la plage. Ouais… Ouais, c’est souvent de sa faute. Sanyu est souvent stupide. Stupide d’accepter une formation seule avec un des gars de la boîte, stupide de se mettre assise seule aux rentrées scolaire, stupide de penser qu’un gars puisse s’intéresser à elle de lui-même… Souvent, San est stupide. Une fois de plus ou de moins, ça change pas grand chose.

Il finit par répondre et lorsqu’il le fait, elle aurait peut-être préféré qu’il ne dise rien et qu’elle ait à aller chercher la police ou les gendarmes. Il est pas…méchant, per se. Il est juste… imprévisible. Qui va à la chasse perd sa place, vraiment ?? Si San avait plus confiance en elle (la bonne blague) elle aurait probablement répondu avec le qui part à la pêche la repêche. Après tout, ils sont à la plage. Qu’importe.
Elle n’a pas confiance en elle alors elle ne répond rien, l’observe juste comme un hibou, les yeux ouverts qui clignent de temps en temps. Incompréhension totale face à la situation. Elle ouvre la bouche pour répondre, mais quoi ? Elle referme la bouche. La rouvre parce qu’elle doit dire quelque chose, mais n’a pas d’idée, pas d’inspiration, pas même un filet de pensées auquel se rattacher. Elle referme la bouche de nouveau. Abasourdie.

Il reprend la parole et ça la ramène sur leur plan terrestre commun (quoique c’est encore à voir, au vu de son physique, il ne peut possiblement pas être humain ; Un ange déchu, peut-être…). Partager ? Partager quoi ? Elle suit ce qu’il lui pointe du menton de ses yeux et trouve la barquette de frites. Well… Elle s’en voulait déjà de les avoir acheté donc finalement, les partager n’est pas une mauvaise idée. Il lance une info à propos de ses pompes et du chat qui fait sourire San lorsqu’elle regarde l’animal en question. Elle a aucune envie de le déranger pour l’instant, il a l’air si confortable. Elle a à moitié envie de lui laisser ses tongues s’il les apprécie autant. Tant pis pour le reste du voyage, elle en rachètera. Si le chat veut ses tongues, le chat les aura. Elle hoche la tête et essaye d’être délicate lorsqu’elle s’assoit à côté du garçon. Pas trop proche, elle voudrait pas qu’il prenne mal la proximité mais pas trop loin pour que la barquette soit atteignable.

Avec un pincement au coeur, elle finit par lui répondre. “Tu peux l’avoir si tu veux… Je l’ai acheté mais je suis pas censé… Enfin j’suis pas censée manger des frites comme ça au milieu de l’après midi.” En disant ça, elle en prend une, juste une. Elle tire sa tronche des mauvais jours, des jours où elle a jute envie de manger. Où elle a juste envie d’un truc sucré, d’un truc gras. D’un truc mauvais. Ces jours où elle en veut pas, à la fois. Où elle a envie de tout jeter parce qu’elle veut surtout pas reprendre son poids. Ces jours où la culpabilité de ses pulsions se fait vraiment beaucoup, beaucoup ressentir.



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Message(#) Sujet: Re: book thief (sorenn) book thief (sorenn) EmptyJeu 3 Aoû 2023 - 10:34




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           ✵  

book thief
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On dirait un poisson…
La remarque n’alimente qu’un peu plus cette hilarité grandissante face à ce spectacle que la jeune inconnue performe. Pour autant sa carcasse restant quasi parfaitement stoïque. Renn ne se déride seulement que de ce petit sourire qu’il pourrait faire tatouer sur le coin de ses lèvres. Tout simplement parce qu’il n’a de cesse de s’en départir. Que ce sourire est devenu avec le temps sa signature distinctive. Pour diverses raisons, parce qu’il provoque, parce qu’il agace. Parce qu’il excite autant qu’il soufflerait l’envie de lui retourner une gifle. Parce qu’il inspire le machiavélisme et expire son sadisme. Parce qu’il est ce masque de nonchalance et d’indifférence. Parce qu’il ne sait véritablement sourire, tout simplement.
Et s’il n’irait pas jusqu’à se le faire tatouer c’est parce qu’il esquive habilement tout signe d’appartenance. S’exclût de tout outil de reconnaissance. Il n’est personne. Il est ce néant entre les masses, celle qui s’y fond. Et s’il tend à éviter tout signe distinctif, iel n’en reste pas moins particulier.e. Et ce n’est pas pour les quelques piercings à l’oreille pour lesquels iel s’est malgré tout laissé tenter. Sorenn a conscience que son apparence peut paraître perturbante. Entre l’homme et la Femme, parfois l’un, parfois l’autre et bien souvent d’un peu des deux. On l’a éduqué à devenir celui qu’on lui demandait d’être, de faire ce pourquoi on l’avait taillé, aiguisé. Les obligations et les devoirs d’une vie qu’il a désertés. Cette nouvelle vie, il s’est promis d’en jouir en ne se laissant nullement dicter ce qu’il est. Ni ce à quoi est-ce qu’il devrait ressembler. Ses besoins et ses désirs en contradiction permanente. Conflit perpétuelle entre la raison et le cœur de son être. Succube charismatique, déchet parasite. Survivant sur le fil du rasoir d’un jour à l’autre, s’écorchant seulement pour se sentir encore vivant. Après avoir tant de fois tendu ses bras à cette Faucheuse. Maudite pour l’avoir toujours ignoré. Et certain jour, comme ces deux dernières journées. Sorenn pourrait presque l’en remercier. Mais il n’en fera rien, retenu.e par son amertume et sa fierté.

Un joli petit poisson rouge.
Ainsi, il ne perd une miette de l’exercice des lèvres de la propriétaire du livre. Déstabilisée, si visiblement, par sa réplique. Imperturbée, toutefois par sa vile tentative de lui soutirer une once d’agressivité. Une quelconque colère face à cette situation peu juste qu’il lui impose. Chien errant testant ses propres limites en permanence, en prenant sans mégarde ses aises. La jeune femme semble seulement étonnée plus qu’autre choses. Lui, c’est son estomac qui le rappelle à l’ordre. L’effluve grasse et gourmande des french fries scintillant et débordant de la barquette entre les doigts de la petite brune vient le distraire. Accaparé son entier intérêt et faire gronder son estomac vide. Ce matin, iel avait profité seulement de l’abondance de la caféine coulant à flot dans la petite cuisine du Rooster.  La maigre moitié de sandwich triangle au thon qu’iel avait avalé était bien loin de l’avoir sustenter. Peut-être qu’iel aurait semblé moins affamé s’il n’avait pas eu à partager mais il n’y avait pire sentiment pour lui que de laisser sciemment un être vivant mourir de faim. Conscient d’être gourmand, ces derniers jours, il reconnaît avoir bien mieux mangé à sa faim. Grâce à la générosité d’Astoria et de Daddy. Grâce à celle de Lloyd, un étrange mais paisible personnage. Sorenn cherchait encore à comprendre les raisons qui avaient poussés ces quatre personnes à embarquer avec eux ces diverses personnalités vers une seule et même destination. En empruntant exactement le même itinéraire. L’affaire lui semblait toujours un peu louche mais il ne perdait patience de pouvoir la percer à jour. L’hypothèse d’une probable secte avait été envisagée mais il jugeait qu’il était encore bien trop tôt pour se prononcer avec certitude. Après tout, pour une fois, il semblait qu’iel n’allait pas manquer de temps.

Le marché qu’il propose au petit poisson est explicitement non-négociable. La fenêtre restant ouverte pour d’éventuels protestations qui ne vinrent pas. Renn aurait pu s’en douter pour autant, il n’en aurait pas forcément mis sa main à couper. Après tout, il ne connait pas cette jeune femme même si sa brève observation le laisse penser qu’elle n’irait pas plus s’imposer. Si c’est tant pis pour elle, il s’en fiche bien parce que c’est tant mieux pour lui. Ses orbes ébènes la regarde observer le nuisible affalé sur ses tongs. Il le voit ce moment où ses lèvres s’étirent. Témoin de ce sourire qui ne lui semble pas factice. Parce qu’il atteint ses prunelles. C’est de cette manière qu’il a appris à les reconnaître. Ce sourire qui semble attendri par la présence de la bestiole venu de force accompagner leurs solitudes. Elle fini par hocher sa caboche, lui confirmant qu’elle n’était pas totalement démeurée. Non, peut-être qu’elle est intimidée, angoissée ou quelques peu apeurée. Il ne saurait le dire avec certitude et il n’est pas certain que ça ait une quelconque importance. Assise, ni trop loin, ni trop prêt. Il le voit cette minutie brièvement calculée. Comprenant sans difficulté qu’elle acceptait son marché en la voyant maintenir la barquette à leurs proximités à tous les deux.

L’estomac protestant audiblement, cette fois. Il n’en rougis même pas parce qu’il tend déjà ses doigts pour piocher quatre frites d’un coup pour les enfoncer goulument au fond de sa bouche. « hmm… fuck… », si bon… Iel a déjà pioché son prochain lot mais il s’arrête en l’entendant reprendre la paroles. Une unique frite qu’elle tient du bout des doigts.  “Tu peux l’avoir si tu veux… Je l’ai acheté mais je suis pas censé… Enfin j’suis pas censée manger des frites comme ça au milieu de l’après midi.”  

Il a enfoncé sa deuxième pioche en ouvrant grand sa gueule. L’observant, le front plissé. L’expression sur sa figure mouchetée de particules de soleil qu’il peut discerner à cette distance. Ajoutée à ses propos énigmatiques. Et dans sa propre caboche, sur la balance il fait pencher s’il doit l’ignorer ou non. A la place, il lui dépose son bouquin sur les genoux et lui prend la barquette de ses mains sans se faire prier. Elle vient tout de même de dire qu’il pouvait l’avoir. Il ne fallait pas le lui répéter une seconde fois. Distraitement, il a déposé sur un bord de serviette deux frites pour ce chat qui ne fait que l’observer. « En lisant cette merde, c’est normal que tu ne gardes rien sur l’estomac. », il critique sa lecture sans vergogne alors qu’iel s’en distrayait encore quelques minutes auparavant. Après une autre poignée qui lui garde la gueule occupée, il dépose à nouveau la barquette entre eux. Sur la serviette où il n’a visiblement que faire de lui faire des tâches de gras. « Et on s’en tape, si tu les veux, tu les prends. C’est comme ça, le reste on s’en branle, little goldfish. », il l’avait appris durement.




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Sanyu Haugen
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Message(#) Sujet: Re: book thief (sorenn) book thief (sorenn) EmptyJeu 10 Aoû 2023 - 22:48

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premier jour à stonington (vers 17h00)

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TW : mégenrage inconscient.

Elle le sait pourtant, que dés qu’elle a de l’argent sur elle, elle va aller acheter de la bouffe, elle le sait. Elle a vu des psy pour ça, elle a vu des diététiciens. Mais à un moment, même eux peuvent plus rien faire. Les diététiciens sont bien sympas, bien à l’écoute, mais une fois qu’ils ont dit ce qu’il fallait faire, ils vont pas aller vérifier ce qu’il y a dans l’assiette à chaque repas. Sanyu sait parfaitement ce qu’elle est censée faire. Elle sait parfaitement ce qu’est un repas équilibré et comment en avoir un. Elle sait parfaitement la quantité qu’elle doit manger. Devrait manger. Et les psy… Bon, déjà, sur la route, y’en a pas. Débile d’essayer de trouver un psy à chaque escale, elle sait trop bien comment ça marche pour savoir que ce serait pas efficace. Du tout. Elle pourrait y aller au téléphone et garder des rendez-vous plutôt réguliers avec le même psy qu’elle avait avant de partir, ou même en visio, mais Sanyu supporte mal les rendez vous en visio. Surtout quand ça concerne sa santé mentale. Alors elle a laissé tomber. Elle a pris de l’argent parce qu’elle a concrètement besoin d’argent pour le voyage et elle commence déjà à faire de la merde avec.

Alors finalement, ce voleur de livre qui semble affamé tombe plutôt bien.

La main déjà à moitié dans la bouche et pleine de frite, le type lâche un bruit qui pourrait sortir tout droit d’un porno. Ça la fait sourire, Sanyu etça la fait se demander depuis quand il a pas manger. Ou en tout cas depuis quand il a pas manger de frites pour que ça lui fasse cet effet là. Après, c’est peut-être juste elle aussi, qu’est trop habituée. Désensibiliser au bon goût de la pomme de terre frite.

Il reprend une deuxième… quoi… poignée ? Poignée de frites et elle le voit en déposer deux petites sur une serviette. Le chat étant le seul autre être vivant avec eux, elle suppose que c’est pour lui. Elle hésite à les récupérer, pas certaine de la digestion des frites par un chat qu’à l’air d’avoir déjà du mal à mettre une patte devant l’autre.
Il finit par carrément prendre la barquette sans cérémonie et lui redépose en échange sa pièce de théatre sur les cuisses. Et bah. Merci ? Elle le récupère et le garde dans les mains alors qu’elle l’écoute descendre le livre.

Il est mignon, il est même carrément sexy, c’est un fait. Mais de plus en plus, Sanyu se rend compte qu’il a aussi un peu l’air d’être un connard. Ce genre de gars qui sait à quoi il ressemble et qui considère que ça lui autorise de traiter tout le monde comme des gens inférieurs. Dans leurs lectures, par exemple. Choquée par sa phrase, Sanyu ne dit rien mais se renferme. Elle a un nouveau poids dans l’estomac et a juste envie de s’en aller. Elle vient de lui donner ses frites. Elle a acheté avec son argent des frites qu’elle a donné à quelqu’un qui traite ses goûts - et par extension elle - comme pas grand chose d’autre que de la merde sous sa chaussure.

Lorsqu’il lui dit que si elle veut les frites, elle a qu’à les prendre, que le reste on s’en branle, Sanyu se tend. C’est qui ce gars ? Pour sortir des phrases comme ça à deux balles ? C’est facile pour lui de dire ça. Lui et sa silhouette parfaite et son corps à l’IMC probablement parfait. Ce gars qui peut se permettre de gloutonner deux poignées de frites sans avoir peur de retomber dans une addiction du gras, du sucre. Ce gars qui risque pas, au moindre faux pas, de retomber sur un chemin qui lui ferait prendre trente kilos, si ce n’est plus.

Alors elle se lève, se racle la gorge, et d’une voix un peu plus sûre que ce qu’elle avait plus tôt, elle reprend. “Je peux récupérer ma serviette s’il te plaît ? Je vais rentrer.” Elle s’accroupit face à au chat et approche les mains doucement pour récupérer ses shoes. Elle les remets et patiente, les bras croisés sur le torse, tendue comme un arc. Elle en a ras le cul des gens qui se prennent pour des dieux et qui font tout en leur pouvoir pour que les autres ss sentent comme des merdes.



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