Une étoiles qui a besoin de briller, difficilement ( Morphée )

Date d'inscription : 21/07/2023

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Une étoiles qui a besoin de briller, difficilement
⟣ @Morphée Kervokian ⟢

Tu fais les cents pas sur la plage, tournant en rond, marchant encore et encore alors que tu entends toujours sa voix, celle qui t'a tellement hurler dessus pendant des années, surement depuis ta naissance. Tes mains qui tremblent, car il sait très bien employé les mots pour te faire du mal, t'atteindre, et même s'il est à des kilomètres de toi, sans savoir où tu es. Et heureuse, car au fond, tu cherches surtout à le fuir, lui et ce qui te sert de mère. En fait tes parents, tu ne veux clairement pas les voir et encore moins les entendre. Mais au bout de 10 appels en absences, tu n'as pas trop le choix de répondre au onzième, sinon tu allais avoir encore plus de problèmes. À chaque fois qu'il parle, t'as l'impression qu'il est en face de toi, de voir sa main se lever devant ton visage. Tu trembles de partout, alors que tu continues de l'entendre te crier dessus. "Non, je ne reviendrais pas. C'est fini, vous n'y arriverez plus." Tu continuerais de tenter de leur tenir tête, même si tout ton corps tremblait de partout. Jusqu'à lancé le téléphone qui atterrissait dans le sable avant de t'asseoir dans le sable, la tête dans tes mains essayant de reprendre ton souffle, et surtout de retenir tes larmes. Repliant tes genoux contre ta poitrine, le regard dans le vide, regardant vers la plage. Même loin d'eux , ils arrivaient à te faire du mal. Et même si tu ne voulais pas retourner chez toi , leurs paroles étaient si puissante que tu doutais. Tu ne savais pas qu'on t'avait entendant, qu'une personne était là, et qu'elle avait tout entendu de ta conversation avec tes paroles. Tu ne sais pas du tout comment réagir et totalement perdu.

( C ) NOCTEM

Date d'inscription : 27/06/2023

{Une étoiles qui a besoin de briller difficilement}
2023, july 23
feat | @ @Hwang Côme

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Cinquième journée ou Morphée doit lutter inlassablement pour se lever de sa couchette, bouger cette cheville gauche qui lui fait un mal de chien à chaque réveils. Certes, ce grand garçon n'est pas à l'article d'une mort certaine mais mobiliser ce corps gigantesque est bien difficile. Morphée décide de s'en sortir comme à son habitude, par lui-même, péniblement. Une fois dehors, l'air marin semble lui donner une nouvelle fois de plus, un regain d'énergie. Seul, comme toujours, il déambule sur le bitume près du bus pour admirer encore ce paysage appréciable. L'océan à perte de vue. Morphée pourrait bien s'y perdre pendant des heures, ou bien tout bonnement se construire une petite cabane en bois et vivre comme un vrai Robinson Crusoé. Le problème, c'est cette promesse qu'il s'était faite à lui-même, se sociabiliser. Laborieux dans un sens car il fuit les sorties en groupe et se débrouille toujours pour s'isoler. Du moins, jusqu'à hier, lorsque le maître des songes rencontra un certain Roman, bien trop jovial contrairement à lui mais fort sympathique. Roman, ce super-héros qui réussit même à décrocher un sourire à Morphée, discret certes mais, un très joli sourire. En y repensant, Morphée fut bien obliger d'admettre que se sociabiliser était la clé de toute vie joyeuse. Il décidait avec enchantement de profiter de ces derniers instants près de l'océan pour déambuler une nouvelle fois sur ce sable qui le mettait en difficultés, avec sa cheville frivole. Il se heurtait après quelques minutes à rejoindre le sable sur une conversation des plus houleuses. Il est vrai, qu'il n'avait pas fait attention aux autres bus postés près du sien, ni des autres personnes qui y séjournaient. Malheureusement, la curiosité était un vilain défaut, Morphée n'était pas doté que de qualité, après tout la perfection n'existait point. Il s'approchait un peu plus de ces étranges échanges et fut rassuré de constater qu'aucune bagarre n'avait éclatée. Imposant sans doute mais un combattant déplorable. Une conversation téléphonique mouvementée se déroulait devant ses yeux. Un malaise le prit rapidement, il se sentait de trop, cette curiosité maladive qu'il l'avait soudainement assaillit était bien médiocre. Alors que l'individu au téléphone le regardait avec surprise, Morphée ne pu s'empêcher de murmurer : "Pardon." Comme-ci il était de trop, comme-ci il souhaitait disparaître rapidement. Il se sentait un peu con d'avoir oublier de retirer ses baskets alors que le sable les remplissaient peu à peu. Courir n'était pas le but mais laisser ce garçon reprendre le cours de sa conversation, ce qui ne semblait pas le plus passionnant pour lui. Finalement, Morphée jugeait nécessaire d'épauler un peu ce garçon qui semblait perdu. Il posa ses fesses lui aussi sur le sable, sans un mot, le regard emplit d'une compassion bien réconfortante.