event 1 — Voilà trois jours d'écoulés depuis le départ de New York. Vous avez pu vadrouiller dans Wethersfield, puis à Stonington à votre guise. Sans pression, les organisateurs n'avaient rien prévu si ce n'est de vous laisser un peu libre de gérer votre temps pour vous permettre de débuter ce road trip tranquillement. A l'issue de ces trois jours, vous apprenez que pour votre dernière soirée, le feu d'artifice du 4 juillet sera lancé sur la plage de Stonington. Il y aura des stands de boissons, et les gens de la ville se sont amassés ici, sur des draps posés à même le sable chaud, pour admirer le feu d'artifice. Picnic nocturne, les affamés pourront également se sustenter grace aux stands de nourriture ; grillades, hot dog, part de tarte, frites, vous pourrez vous régaler.La nuit est enfin tombée, vous voilà installé pour admirer le feu d'artifice. Vous êtes venu.e seul.e ou accompagné.e, peut être en groupe, ou simplement à deux, vos yeux ravis scintillent sous les lumières éclatantes des fusées envoyées jusqu'au ciel. Boom. Dans votre thorax, les détonations percutent, elles symbolisent la fin de cette escale, comme le point final de quatre jour intenses de découverte. Demain, les bus reprendront la route, pour de nouvelles aventures. >> la suite ici ⬝
le ronronnement du bus qui cesse, silence bientôt animé des discussions naissantes entre les voyageurs. personne ne se connait réellement, alors ça s'apprivoise, ça se jauge. de toute façon tout le monde va passer des mois ensemble, tous enfermés dans les bus - autant faire connaissance rapidement. toi ? t'as une terrible envie de soda, tu rêves depuis une heure d'un coca bien frais, d'un café ou d'un paquet de chips - tes réserves réduites à néant après une journée sur la route, et rien à se mettre sous la dent de pas healthy dans le frigo du mungo. un gros sweat à capuche noir enfilé à la hâte, et en grognant, tu te faufiles entre les couchettes, distribuant maigres sourires à ceux qui daignent lever le regard vers toi, même si la plupart abandonnent également le navire.
à l'extérieur, l'air s'est considérablement rafraichi, pause bienvenue face à la chaleur de la journée. d'après le chauffeur, deux à trois heures de route vous attendent encore avant la pause nocturne, cet arrêt qui ne durerait qu'une trentaine de minutes, petite station-essence à côté de laquelle se trouve un truc à moitié dinner, à moitié café/shop. de quoi acheter tout ce dont tu as besoin.
les voyageurs quittent les bus, certains profitant simplement pour prendre l'air, d'autres se ruent vers les toilettes. craquement sinistre émanant de ton dos quand tu t'étires, prenant ensuite le chemin du shop. au moment de passer la porte vitrée, ton coeur saute un battement. lui. tu l'avais bien vu monter dans le doobie ce matin, ne comprenant pas comment vous faisiez pour vous retrouver ensemble dans cette aventure. vega. début d'amitié, entamée au fil des soirées, jusqu'à sa disparition suite à une nuit de passion. étreintes pas assumées, sms jamais répondus, t'avais fini par l'oublier. jusqu'à aujourd'hui. coeur qui cogne un peu trop fort à sa vue, ton visage qui hésite à sourire ou à se renformer.
— salut ... je t'ai vu c'matin monter dans l'bus. simple constatation, drôle de sensation car dans le passé, vous étiez potes. là, t'as l'impression de te retrouver face à un étranger, distance s'étant creusée, pouvant à nouveau être comblée ?