event 1 — Voilà trois jours d'écoulés depuis le départ de New York. Vous avez pu vadrouiller dans Wethersfield, puis à Stonington à votre guise. Sans pression, les organisateurs n'avaient rien prévu si ce n'est de vous laisser un peu libre de gérer votre temps pour vous permettre de débuter ce road trip tranquillement. A l'issue de ces trois jours, vous apprenez que pour votre dernière soirée, le feu d'artifice du 4 juillet sera lancé sur la plage de Stonington. Il y aura des stands de boissons, et les gens de la ville se sont amassés ici, sur des draps posés à même le sable chaud, pour admirer le feu d'artifice. Picnic nocturne, les affamés pourront également se sustenter grace aux stands de nourriture ; grillades, hot dog, part de tarte, frites, vous pourrez vous régaler.La nuit est enfin tombée, vous voilà installé pour admirer le feu d'artifice. Vous êtes venu.e seul.e ou accompagné.e, peut être en groupe, ou simplement à deux, vos yeux ravis scintillent sous les lumières éclatantes des fusées envoyées jusqu'au ciel. Boom. Dans votre thorax, les détonations percutent, elles symbolisent la fin de cette escale, comme le point final de quatre jour intenses de découverte. Demain, les bus reprendront la route, pour de nouvelles aventures. >> la suite ici ⬝
ambiance festive régnant sur la villa, investie d'une jeunesse ne pensant qu'à s'amuser. à ne plus penser aux tracas de la vie quotidienne, aux examens, au boulot, au copain un peu trop chiant, à la copine un peu trop jalouse. juste faire la fête, décompresser. la nuit tombée depuis quelques heures sur new york, ville qui pourtant ne dort jamais, illuminée par cette ferveur infatigable, mille lumières développant comme une aura aux alentours. de la villa émane de la musique, peut-être un peu forte au goût des voisins, mais qui tolèrent pourtant quelques excès, de temps en temps - ils savent que les cavendish se sont absentés pour quelques jours, et que leur fils, dean, en a profité pour organiser une jolie soirée. il est jeune, il a de l'argent, qu'il profite !
baby, i'ma have the best fuckin' night of my life
toi ? tu t'es retrouvé là par l'ami de l'ami de tu sais plus qui, de toute façon à ce genre de soirée, tout le monde ne se connait pas. pourquoi t'as croisé des potes, des amies, zigzaguant au milieu d'autres inconnus à coups de coudes, de sourires. quelques verres expliquent ton état joyeux, marchant au rythme de la musique, traversant le grand salon faisant office de piste de danse. t'as un peu chaud, malgré ta chemise légèrement ouverte, laissant apparaitre un torse imberbe, légèrement musclé.
— j'vais prendre l'air. annonce à l'attention du type avec qui t'es en train de causer, qui déjà s'enfonce dans la foule dansante. t'as ce joint roulé dans la poche de ta chemise, qui pourrait bien finir allumé dans quelques minutes. à coup d'épaules, tu te fraies un passage jusqu'à l'extérieur, grand jardin illuminé de lumières colorées, mettant à l'honneur cette piscine où plus d'un fêtard barbottent au rythme de la musique. ton regard observe quelques instants les corps presque dénudés, appétissants, attention détournée par l'attrait indéniable qu'ils représentent.
bam. léger coup d'épaule que tu donnes sans faire exprès, heureusement sans renverser ton verre. cerveau qui se rebranche, revenant à la réalité, pour observer l'obstacle soudainement matérialisé.
— vega ? tes yeux se posent sur l'asiatique, ignorant qu'il se trouvait dans le coin. âme rencontrée ici et là au gré des soirées, salutations de passage, discussion jamais réellement entamée. et pourtant tu ne peux nier l'attrait qu'il provoque en toi, beauté de la carcasse dont tu découvrirais peut-être un jour la beauté de l'âme. alors ton visage s'illumine d'un sourire, excuse lancées à la volée. — désolé je t'avais pas vu. haussement d'épaules insouciant, espérant ne pas l'avoir froissé. point d'accroche, tu te demandes s'il saura l'attraper, ou si au contraire il se contentera de t'ignorer en maudissant ta maladresse.
{ outfit } Il y a de la ferveur dans les soirées New Yorkaises, des félicités hasardeuses au rythme des rencontres toujours éphémères. Les lumières dorent les alentours et la musique comble les écoutilles de vastes morceaux à la mode, c'est sans doute cela qui les enchantent tous, à les voir ainsi se tordre en tempo, dansant les uns contre les autres, pudeurs endormies, touchers ardents de dermes brulant en cette bacchanale infernale.
Dansez maintenant, illusion du vivant, ce sont les braises qui vacillent,
au dessous des flammes, Vega s'émerveille les pupilles de ces fascinations étrangères, neutre dans les émotions, à ne pas savoir ressentir cette exaltation comme eux le font.
Il y avait toujours eu du gris, vie faite d'absences et de mensonges, ainsi s'était-il armé de sa distance pour ne plus avoir à endosser la douleur des blessures. Cependant, elle l'avait aussi coupé des effects subtiles, et s'il ne s'en plaignait jamais, parfois se sentait-il à part.
C'est le cas ici.
Ses yeux sondent, il observe sans mot dire, déambule, se frotte à des corps inconnus de femmes sublimes, embrassent leurs lèvres jusqu'à ce qu'elles cessent de résister. C'est puissant, les vibrations de stupres qui lui parcourent les veines, et après plusieurs verres, il ressent enfin bien plus fort. C'est l'attrait des excès, Vega en poupon de porcelaine qui aimait se briser pour enfin avoir accès aux émotions, ressentir quelque chose ô combien il lui fallait toujours plonger aux abysses des abus d'extremités.
boom. Le corps percute un autre corps, il se met à rire, lascif, avant de reconnaitre la carcasse qui lui fait face. C'est toujours pareil, quand il s'agit des hommes. L'envie qui crame et la tête qui calme. Ne pas céder, c'était mal. C'était mauvais. « T'excuse pas, c'est rien. Tu es seul ? Tu veux aller te poser ? »
Il ne se reconnait pas, mais l'alcool aide à délirer ses besoins. Sa main se lève, il la pose sur l'épaule d'Hayden, et si d'ordinaire il fuyait tout contact au masculin, cette fois il sourit. « Y a un coin un peu moins peuplé par là bas, j'y suis resté une bonne partie de la soirée. On s'est jamais vraiment parlé toi et moi, il serait peut être temps d'y remédier, hm ? » Loup solitaire qui aimait se camoufler pour mieux observer le gibier, cette fois propose t-il d'être accompagné.
La tête tourne, trop d'alcool, trop de monde, trop de musique, et pourtant, étrangement, il se sent bien.
Dans les méandres de ses pulsions endormies, lui avait décidé, ce soir, de les laisser prendre vie.
( C ) NOCTEM
Dernière édition par Vega Booth-Lyons le Mar 11 Juil 2023 - 6:41, édité 3 fois
sa réaction qui t'arrache un sourire, bonne humeur latente entre vous, âmes sans envies de coups de sang, faute déjà pardonnée. sa paume qui se pose sur ton épaule beaucoup trop chaude à ton goût, car déjà un éclair de frisson parcours ton dos - pourtant ce n'est rien d'autre qu'une accolade amicale, ton pote n'ayant jamais manifesté un quelconque attrait pour les hommes. alors pourquoi ce contact aussi bref et insignifiant te semble plus chargé ?
— ouais ... regard lancé vers l'intérieur, haussement d'épaule indifférent. — ... enfin j'connais un peu de monde, mais j'suis venu seul. toi aussi visiblement. gloussement amusé, supposition faite au vu de sa proposition de vous isoler quelque peu du tumulte de la fête. t'es pas contre, ce besoin d'un peu de calme, ou n'est-ce pas là que ta quête pour comprendre ce qui t'attire en vega ? invisible lien qui semble vous rapprocher, que tu te refuses à admettre pour l'instant car votre amitié t'es agréable, et t'as cette étrange capacité à toujours gâcher tes relations amoureuses, ou à les avorter avant qu'elles ne débutent réellement.
— let's go j'te suis. hochement de tête tout en sortant ton joint de ta poche, allumé d'un agile coup de briquet. un fumeur parmi tant d'autres, aucune attention ne t'es portée quand tu tires la première latte, douce aigreur qui envahi ton palais des mille merveilles. tes yeux sombres qui détaillent quelques secondes tes vêtements bleutés, s'attardant plus que de raison sur le torse apparent, peau lisse à l'aspect plus qu'appétissant. espoir qu'il n'ait rien remarqué, déjà tu te lances à sa suite, pas légèrement peu assuré, l'alcool engluant tes veines et ton esprit. deuxième latte tirée avec plus de force, fumée qui virevolte dans la nuit. — tu veux ? doigts tendus vers vega, douce tentation, promesse de plus de folies encore, destin que tu forces de la main.
{ outfit } Il accepte et déja les pas résonnent dans la nuit, la main se désolidarise de son épaule et Vega, en marquis de solitude, lui offre l'opportunité de lui tenir compagnie.
Ce n'est pas anodin, comme geste, c'est pénétrer dans les recoins d'un domaine toujours trop bien gardé, mais alcoolisé, ce soir fera t-il un exception. Il y avait eu beaucoup de douleur au sein de ses solitudes masquées, lui le trop froid pour savoir faire entrer les autres, le trop distant pour autoriser les gens à le découvrir, il n'y a, en cette soirée inédite, rien qui ne le retienne suffisamment à se laisser aller.
Il prend le lead de la marche, restant un pas juste devant, le guidant jusqu'à la zone plus reculée de la fête. « Toi c'est Hayden, c'est ça ? Et...ouais, je viens toujours plus ou moins seul à ce genre de soirées, ça permet d'être plus disponible pour les célibataires et de pas devoir des comptes à tes potes si les choses deviennent plus sérieuses ». Il lâche un rire amusé, avant de tendre la main pour se saisir du joint. Avec nonchalance, il le porte à ses lèvres avant de recracher la fumée dans la nuit.
Enfin, il se pose sur un transat à côté du jacuzzi, regardant les étoiles. « Ce soir y a pas grand monde qui m'intéresse alors je suis resté un peu dans mon coin. Et toi ? Y a des nanas ou des mecs qui te plaisent ? Tu t'es fait dragué ? » Il retire son haut et se met à l'aise, avant de tirer une nouvelle fois sur le tube de papier et de lui redonner. L'effet est grisant, il ferme un instant les yeux. « J'ai vu que tu te faisais draguer par des gars. C'est pas.. 'fin je veux dire, ça fait quoi ? C'est différent d'avec les filles ? » Aidé par l'alcool et la drogue la langue se délie, et il passe une main dans ses cheveux pour se redonner contenance. Le sujet l'intéressait grandement, mais il n'avait jamais eu l'occasion d'en parler.
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