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Nous sommes dans le connecticut
⬝ intrigue en cours ⬝
event 1 — Voilà trois jours d'écoulés depuis le départ de New York. Vous avez pu vadrouiller dans Wethersfield, puis à Stonington à votre guise. Sans pression, les organisateurs n'avaient rien prévu si ce n'est de vous laisser un peu libre de gérer votre temps pour vous permettre de débuter ce road trip tranquillement.
A l'issue de ces trois jours, vous apprenez que pour votre dernière soirée, le feu d'artifice du 4 juillet sera lancé sur la plage de Stonington. Il y aura des stands de boissons, et les gens de la ville se sont amassés ici, sur des draps posés à même le sable chaud, pour admirer le feu d'artifice. Picnic nocturne, les affamés pourront également se sustenter grace aux stands de nourriture ; grillades, hot dog, part de tarte, frites, vous pourrez vous régaler.La nuit est enfin tombée, vous voilà installé pour admirer le feu d'artifice. Vous êtes venu.e seul.e ou accompagné.e, peut être en groupe, ou simplement à deux, vos yeux ravis scintillent sous les lumières éclatantes des fusées envoyées jusqu'au ciel. Boom. Dans votre thorax, les détonations percutent, elles symbolisent la fin de cette escale, comme le point final de quatre jour intenses de découverte. Demain, les bus reprendront la route, pour de nouvelles aventures. >> la suite ici ⬝
⬝ coupe des 4 bus ⬝
Mungo : 6399 pts
Rooster : 6092 pts
Doobie : 5190 pts
Velvet : 4426 pts

gagnant du mois : le mungo
gagnant précédant : à venir
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Charlie Sallow
Charlie Sallow
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Message(#) Sujet: (-18) white towels (sorenn) (-18) white towels (sorenn) EmptyVen 28 Juil 2023 - 20:20

Sorenn Smith et Seo Hye-rin aiment ce message



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(( 03/07/2023 ))

⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬧ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝

Sa tête tourné vers l’endroit où Astoria est partie, il lâche une longue expiration d’ennui. Il sait pas pourquoi elle l’a embarqué pour sa soirée. Elle lui a juste dit “y’a quelqu’un qui faut que tu rencontres” et lui a pas laissé le choix. Charlie a toujours été bonne tronche avec sa p’tite fille. Toujours “trop conciliant” d’après Dolores. Il a jamais apprécié ses remarques acerbes sur leur relation. Astoria était une erreur avant de naître, alors quand elle est née il a voulu lui faire comprendre que si sa conception était pas prévue, sa naissance elle, était attendue. Peut-être qu’il l’a un peu trop gâté, probablement même. Sûrement. Au moins il faisait balance avec sa mère qui donnait l’impression d’en avoir rien à battre et qui préférait partir tôt le matin et revenir le plus tard possible le soir pour surtout pas avoir à s’occuper de sa gamine. De son bébé. La nuit, il était celui qui se levait. Et en réalité, lorsque Daphnée est née, c’était pareil. Sa femme a fait un peu plus d’effort avec Daphnée, parce qu’ils en avaient parlé avant, qu’elle la voulait vraiment. Il est sûr, intérieurement, que ça avait un lien avec les nuits tranquilles que Daphnée a fait vraiment tôt. Anormalement tôt pour un bébé, d’ailleurs. Mais ça l’a jamais inquiété Dolores. Non, Dolores était contente de pouvoir dormir sans “être réveillée” par un “bébé braillard” en pleine nuit. C’est pas comme si elle était celle qui se levait pour aller les réconforter. Et quand elles avaient soif, et bah elles avaient des biberons gardées au frais avec le lait de leur mère. Charlie aurait peut-être dû se rendre compte plus tôt qu’elle avait pas la fibre maternelle. Lorsqu’il a vu l’état de Tori lorsqu’elle l’a accueilli à sa sortie de prison, ça a juste confirmé bien des soupçons qu’il avait depuis la naissance de la jolie brune avec qui il voyage aujourd’hui.

Il est sorti de ses pensées sur leur passé, vie passé à laquelle il ne veut plus penser, lorsqu’il la voit rentrer de nouveau dans le bar. Accompagnée. Charlie s’est jamais fait trop d’illusion sur le genre de personnes qui pourrait l’attirer. Il a souvent eu cette discussion avec Astoria, qui bien qu’elle l’écoute, reste toujours un peu dubitative. Cette personne (il n’oserait pas présumer son genre) coche toutes les cases de ce qui lui plaît chez les gens. Un air détraqué, des cheveux en cascade, un visage fin à vouloir y poser ses doigts, juste pour récolter chacune de ses taches de rousseurs. Une aura mélancolique, cynique, de personne qui n’a vécu que de la merde et qui est prêt à en vivre encore plus. Le chaos à sa plus belle et attrayante forme.
Un ange déchu. Tombé directement des cieux et présenté à lui par sa fille qui, étonnement, ne semble pas de souter une seule seconde qu’elle vient de lui apporter une des personnes les plus belles qui lui ait été donné de voir.

C’est Astoria qui parle en majorité, lors de la soirée. Elle parle et l’ange et lui écoutent. Charlie finit par dire qu’il va les laisser “entre jeunes”, paye les consommations de tout le monde et demande au barman de mettre les prochaines sur son compte aussi et s’en va, sans vraiment prendre le temps de dire au revoir, laissant juste un petit sourire en coin et un clin d’oeil dirigé plus ou moins vers sa fille planer dans l’air.

Lorsqu’il se réveille le matin, il se rend compte que l’entièreté de son corps est au garde à vous. Ça ne lui arrive pas si rarement que ça mais cette fois au moins, il est sûr de ce qui l’a déclanché. Il se lève, décide de prendre le temps de se préparer ce matin. Il a rarement le temps d’utiliser la salle de bain avant que Tori la monopolise. Lorsqu’elle sort, il est souvent déjà l’heure de partir s’ils veulent avoir le temps de profiter un peu de leur journée dehors. En se réveillant tôt, il espère un minimum arriver avant elle, et pourtant. Lorsqu’il essaye d’ouvrir la porte, elle est fermée à clé. La douche est allumée à l’intérieur et Charlie frappe sur la porte. “Oy, gamine, depuis quand tu t’lèves au aurores ? Tu veux pas laisser la place à ton vieux père pour une fois ?” Pas de réponse. Mais la douche s’arrête. “Allez Tori, bouge, je sais pas depuis quand t’es à l’intérieur mais te connaissant ça fait bien assez longtemps.”
Il entend rapidement la serrure se débloquer et lève les yeux avec ennui lorsque la porte s’ouvre. Et les écarquillent légèrement en voyant la personne qui se trouve face à lui. Il hésite pas une seule seconde à l’observer. Il a une serviette blanche (une de celles de l’hôtel sans doute - en sachant qu’il n’y en a que deux et il ne peut pas s’empêcher de se demander s’il a pris celle de Tori ou la sienne) collé au torse et une autre (il a donc sa réponse, il a juste pris les deux) dans la main, probablement pour ses cheveux. Cheveux blonds qui ruissellent contre son visage et dont l’eau tombe avec délicatesse sur son corps qui semble rempli de cicatrice. L’ange déchu.
“Bonjour.” qu’il finit par lancer, le regard retourné sur son visage. Il a vu qu’iel était nu, il a vu ses jambes, il a vu ses bras. Mais son visage et ses mains sont ce attirent le plus son attention. “Je vois que Tori a pris l'initiative de t'inviter à dormir… Hm, je suppose que je devrais pas être trop surpris.” Il pense pas que Tori soit trop son style, à l’ange. Elle a l’air chaotique, elle a l’air déboussolée et anarchique mais elle est vraiment qu’une fille à son papa, une gamine qui a envie de découvrir et qui recherche de l’amour maternel là où elle peut en trouver. Et c’est pas le genre de vibe que lui donne l’ange blond devant lui. Charlie se demande ce qu’ils ont fait tous les deux hier, une fois qu’il est parti, mais il est presque sûr que ça n’a, à aucun moment, inclue quoique ce soit de sensuel, sexuel, et encore moins de romantique.


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Dernière édition par Charlie Sallow le Mer 2 Aoû 2023 - 17:36, édité 1 fois
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Sorenn Smith
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Monté à : stoninton,ct.
âge du perso : plus ou moins 25 années de survie miraculée.
statut civil : Seul.e. Louve solitaire. Chien errant. La solitude l'accompagne et l'étreint le plus souvent. Empty n'attire aucune âme, repousse avec hargne. On lui a dit et répété : qu'il n'était rien. Que personne ne désirerait jamais un récipient vide.
argent en poche : 27$
triggers : none.
warnings : violence, maltraitance, trouble mental, pstd, depression, abus sexuelle, sang, meutre, torture, enlèvement d'enfant, drogues, auto mutilation.


☆ into the wild
dans ton sac:

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Message(#) Sujet: (( + 18 )) (-18) white towels (sorenn) EmptyMer 2 Aoû 2023 - 11:41



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⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬧ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝

L’écume étreint le corps de la Vénus. D’énormes nuages gorgés d’une pluie de cette fragrance masculine.

Opaque, épaisse, blanche.
Le bain mousse encore à chaque fois qu’iel rouvre les vannes d’eau chaude pour prolonger un peu plus cet instant. Ce moment de détente qui lui appartient et qu’iel s’approprie entièrement. Astoria lui avait conseillé de faire comme chez lui en déguerpissant ce matin. N’ayant cure de l’extirper des bras du seigneur des enfers dès la première lueur de l’aurore. Autres gages de sa sincère et franche personnalité qu’il n’irait pas si tôt dire qu’il appréciait. Toutefois, pour l’heure, il pouvait bien admettre qu’il avait fait bien plus que seulement la tolérer. Peut-être qu’elle se serait gardée d’une telle invitation si elle avait su qu’iel ne manquerait pas d’y faire tout particulièrement honneur. Soit, il n’était pas le genre à se priver et elle n’avait pas l’air de s’en soucier de toute façon.
Un rendez-vous à l’aube concernant un bon plan qu’elle avait promis de lui partager si jamais cela se confirmait. Une histoire de bus et de voyage qu’iel n’avait pas bien saisit et à dire vrai, en repoussant la porte de la salle d’eau, ça lui était aussitôt sorti de l’esprit. Les prunelles faisant le tour des lieux, des divers produits à sa disposition. Du confort dans lequel iel allait pouvoir se baigner. Sorenn avait bien sûre eu envie de tous les utiliser. Chaque shampoing, chaque gel douches, chaque crème, parfums et tout particulièrement, cette trousse à maquillage qui trônait sur la vanité. Pour autant, curieusement, ce sont vers les produits masculin qu’iel s’est porté.e.

Les siens.
C’est par-dessus ses effluves que la céramique s’était gorgée. A présent, baignant dans son odeur. L’eau parfumée, bien que bouillonante est une tiède imitation de cette chaleur qu’iel avait ressentie en l’effleurant. Hier soir, lors de cette bise. Volontairement langoureuse, où iel avait pris le temps de déposer ses rondes lèvres sur chacune de ses joues. Juste là. A la lisière de cette barbe ébène venue caresser sa porcelaine craquelée. Soyeuse, à la fois rêche contre son marbre brisé. Assailli.e par ce musque dont iel s’imprègne entièrement à présent. Littéralement. Ce sont sous ses orbes onyx qu’iel s’imagine se prélasser. Ce regard dont il n’avait su le destituer, ce regard dont l’intensité le faisait encore frissonner.
Dont l’intensité avait démarré ce feu en sa personne. Ce feu bleu, ardent venu l’embraser.


Une petite bouteille de whisky dégotée dans le petit frigidaire repose aux tiers vidée sur le rebord de la baignoire. Faute de caféines, l’éthanol vient bien souvent parfaitement substituer. Entre autres utilités. Ses pattes également sur les bords, séchant péniblement le vernis noir qu’iel a déniché dans les affaires d’Astoria. Il en oublie de compter les heures passer, là. Mousse perpétuelle de ce gel qu’iel a vidé à moitié. Caressant ses lèvres, cajolant tout son être. Un fin sourire tire le coin de ses lèvres, les prunelles closes. Ce sont les souvenirs de la veille qui viennent le divertir.

De sa rencontre avec cette étrange jeune femme à l’imposante personnalité venue l’importunée sur ce banc. Comme à son habitude, Renn avait eu la ferme intention d’éviter les gens. C’est pourquoi, iel l’avait formellement ignoré. Astoria n’avait eu que faire de ce message silencieux qu’iel exclamait en se plongeant corps et âmes dans le bouquin qu’iel venait de ramasser sur ce même banc. Un exemplaire du Petit Prince qu’iel avait appris en réalité lui appartenir en s’endormant auprès d’elle la nuit passée. Un livre, qui lui appartenait maintenant qu’elle le lui avait donné. Bien qu’iel se le soit d’ores et déjà approprié. Une conversation engagée, faute de meilleur divertissement sur le moment. C’est l’excuse qu’il donne pour cette curiosité piquée. Une décision qu’iel n’était pas encore venu.e à regretter pour l’instant. Bien qu’iel n’ait toujours pas saisi ses motivations. Généralement, les gens se forçaient à la générosité quand ils attentaient quelque chose. Le plus souvent, l’objet du désir étant le sexe ou l’argent. Si la jeune femme avait été claire quant à son manque d’intérêt pour le baiser, bien qu’iel ait offert de lui offrir satisfaction. Tout naturellement, pour cette délicieuse soirée passée et parce que ça ne l’avait pas dérangé de s’y coller. Astoria était belle bien qu’elle ne parvienne à l’embraser d’un simple regard comme son paternel. Cela ne signifiait qu’elle ne lui faisait pas envie pour autant. La force qui émanait de sa personne venait sporadiquement l’exciter. La brunette lui avait confié alors le pourquoi de son manque d’intérêt en ouvrant grand ses bras pour le faire disparaître. Il était aussi limpide qu’iel n’avait pas un rond. Mais elle n’a pas semblé s’en soucier non plus, Astoria. Et ce n’est pas une chose qu’iel a pu cacher dès leurs rencontres. Tout ce qu’iel pouvait lui offrir était sa compagnie, elle lui avait dit. Ajoutant qu’elle avait connu très peu de personne cool comme lui. Lui, il lui avait répondu qu’elle n’avait juste connu personne comme lui. Qu’iel était unique et qu’elle avait de la chance qu’iel accepte ce marché qui ne profitait en réalité qu’à lui.
Et puisque la sienne de compagnie n’était pas désagréable, le calcul de ses intérêts fut assez vite fait. Après tout iel était resté.e, iel l’avait suivi.e jusqu’à ce bar où iel l’avait rencontré. Son père… le fil de ses pensées alors s’égare… à nouveau vers Lui.

Charlie.
Qui l’avait de ses iris transpercé.e.
Dès la première seconde où son regard sur lae s’était posé.

Avec cette profondeur et cette intensité. Il l’avait regardé comme s’il pouvait percer à jour le moindre de ses secrets. Il l’avait observé avec une fascination qui l’avait totalement dépassé.e. Dépossédé.e de sa propre personne dont il s’était abreuvé toute la soirée.
Et quand il était parti, ce clin d’œil dont il s’était départi… avait été pour lui.
Iel l’a senti. Iel le sait. C’est à sa personne que cet homme l’avait dirigé. Et sa propre fille avait semblé tout autant le remarquer. C’est dire à quel point est-ce qu’il a su rendre discret son intérêt…

Ses doigts glissent du bord, plonge pour ruisseler le long de son propre corps. Ce même corps que l’homme plus âgé avait du regard déshabiller.
Parfaitement manucurée, ses doigts descendent, étranglent sa verge. La tête renversée en arrière, les lèvres entrouvertes. Les narines pleines de sa fragrance, le cœur prenant en allure tout doucement… Ce sont à ses lèvres qu’il songe, à sa rondeur logée contre sa langue et son palais… “Oy, gamine, depuis quand tu t’lèves aux aurores ? Tu veux pas laisser la place à ton vieux père pour une fois ?” C’est Sa voix qui vient l’interrompre. Incertain de ses sens, toutefois. Entre ses tympans assourdissants et le jet puissant du robinet. Du bout de ses orteils, il referme la vanne avant que l’eau ne vienne à déborder. Paupières de nouveaux closes, ses pensées et ses phalanges retrouvent leurs fils sans grande conséquences et s’apprêtent à les poursuivre. Mais c’est véritablement Sa voix qui vient l’importuner. “Allez Tori, bouge, je sais pas depuis quand t’es à l’intérieur mais te connaissant ça fait bien assez longtemps.” C’est vraiment, Lui. Pensant que c’est Tori. Mais Astoria n’est pas là ce matin, il n’y a que lui.

Ses orbes vont vers cette rose chaire, îlot gorgée de sang au milieu de cette épaisse mousse blanche. Le sourire au coin de ses lèvres se confirme quand iel s’extirpe hors de l’eau. Enroulé.e autour de la première serviette qui lui tombe sous la main, l’autre toujours dedans épongeant la mousse venue épousée sa peau. Il se précipite alors pour déverrouiller la porte et lui ouvrir. La tête dévissée pour permettre à leurs prunelles de se croiser. A la place, il peut seulement suivre la trajectoire de ses pupilles le long de sa petite personne.
Il le regarde, Charlie. L’observe comme hier. Cette même voracité, cette dévotion si singulière… Iel peut sentir sa pomme d’Adam dévaler sa tranchée, en quête d’humidité. L’homme l’assimile une nouvelle fois, l’engloutissant encore une fois de ses orbes noirs. Il le regarde comme s’il le voyait. Comme si cette possibilité pouvait arriver. A travers cette carcasse. Ce chaos qui allèche ces prunelles ébènes. Attisées par ses ténèbres. Quelle particulière manière de le regarder. Il connaît ce regard pour autant, lui est à la fois tout à fait inconnue. La tension palpable ne raidit qu’un peu plus son anatomie. Camouflée sous le drapement de la grande serviette blanche. Face à ses onyx qui viennent goulument le dévorer. Renn aussi en profite bien qu’il ne dévoile grand-chose si ce n’est la taille de ses pieds et ses goût musicaux. Ca ne l’empêche de parcourir chaque parcelle de sa peau disponible et de s’en lécher les babines.
Bonjour.”, ses iris charbon lui reviennent ainsi que ce sourire maquillant le coin de ses lèvres. “Je vois que Tori a pris l'initiative de t'inviter à dormir… Hm, je suppose que je devrais pas être trop surpris.

Donc, Tori a cette fameuse habitude de recueillir des chiens errants. Il n’a rien d’exceptionnel, il le sait mais ça lui permet de comprendre un peu mieux les motivations d’Astoria. Du moins, les justifier plus aisément puisqu’elle semble en avoir fait une habitude. « Elle m’a dit de faire comme chez moi. », il n’a jamais vraiment eu de chez lui. « Tu as une fille très généreuse. », un autre fait remarqué en si peu de temps en ses côtés.

Iel a levé.e sa main libre, Renn. Pour repousser d’avantage la porte, laissant s’échapper l’épais brouillard emmagasinée dans la salle de bain. « Alors, je m’en voudrais de ne pas partager… », iel s’en branle bien quand il se retourne pour repartir vers la baignoire débordante de chaleur. « L’eau est encore chaude. », un autre constat loin d’être compliquée à remarquer.

Dos à lui, tout en sentant son regard transpercer sa personne. Iel dépose la première serviette sur l’accroche murale près de la baignoire. Et la seconde, il l’a seulement dénouée. La laissant glisser le long de sa carcasse jusqu’au carrelage. La tête tournée par-dessus son épaule, un sourcil arqué et toujours ce sourire satisfait tirant un coin de lèvre. « C’est ce que tu as imaginé ? », il lui demande. Il parle de lui-même, de sa personne à nue devant lui.



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Charlie Sallow
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Message(#) Sujet: Re: (-18) white towels (sorenn) (-18) white towels (sorenn) EmptyDim 13 Aoû 2023 - 17:15



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⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬧ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝

L’ange est sensuel avec sa serviette blanche et son corps mouillé. Il y a, évidemment, quelque chose d’attirant chez lui. Quelque chose presque de physique qui, si Charlie ne faisait pas attention, pourrait l’amener à faire des choses qu’il pourrait regretter. Il est pas stupide, Charlie, ni aveugle, la personne dans sa salle de bain est loin d’être un.e gamin.e. Iel à l’ait bien trop détruit, bien trop déchiré pour ça. Alors il lae regarde avec appréhension. Et avec un désir probablement évident. C’est triste à dire mais elle est habituée, Tori, à force d’avoir des amis plus âgés qu’elle, à ce qu’iels finissent dans le lit de son père. Là, ceci dit, c’est un peu différent. Quelque chose chez l’ange l’empêche de se lancer rapidement, directement, sans considération. Peut-être parce que s’il aime le côté ange déchu, il a pas non plus envie d’être un de ces connards qui profite de ses fissures pour son propre plaisir. Et Charlie est presque certain que ça a déjà du lui arriver. Probablement sans même qu’iel sans rende compte. Probablement même alors qu’iel pensait avoir le contrôle de la situation.
Oh loin de lui l’envie d’être un sauveur, c’est pas son taf. Puis ça doit l’emmerder, l’ange déchu, les gens qui veulent le sauver. Non, il veut pas se mettre dans ce rôle là. Et s’ils finissent par coucher ensemble, alors ils finiront par coucher ensemble. Mais pas comme ça, pas aussi rapidement. Pas en prenant le risque que Sorenn pense que c’est son “devoir” pour le remercier de l’avoir accueilli ou quoique ce soit de malsain dans le genre.

Il lui parle de Tori, lui dit qu’elle lui a dit de faire comme chez lui. Lui dit qu’elle est généreuse. Et si c’était un autre contexte, Charlie se serait probablement lancé sur ô combien il est fier de sa fille. Ô combien elle est magnifique et si parfaite et si gentille. Mais il le fait pas, parce que le moment n’est pas à la fierté en tant que père mais à l’évidence attraction qu’il y a entre Sorenn et lui. La porte s’ouvre plus et Charlie peut voir l’entièreté de la pièce, le bain encore rempli et la buée qui s’échappe de l’entrebaillement de la porte.

Les phrases qui suivent l’étonnent, bien qu’il n’en montre rien. C’était un peu ce qu’il craignait. Ce besoin évident de Sorenn de flirter, d’attirer, de prendre, de profiter et le naturel avec lequel il fait passer tout ça par le sexe. C’est presque déconcertant. Pas dérangeant, il en fait bien plus à Charlie pour le déranger. Juste…triste. Pourtant, ça a l’air d’être pas plus qu’un jeu, pour l’ange. Un jeu que Chalie accepte de jouer, mais sous ses termes, pas ceux du plus jeune. Il déteste être pris dans les filets d’autres personnes et a l’habitude de retourner les situations à son avantage.

Il le regarde retourner vers le bain et laisser tomber la serviette. Il l’observe, le scrute. L’analyse. Il lui montre qu’il est intéressé. Que quoiqu’il soit en train de lui proposer, il trouve ça à son goût. C’est la première étape. La deuxième étape…
Prendre les choses en main.

À sa question, il récupère la poignet de la porte et lance un “J’ai préparé un p’tit dej, finis de te rincer et viens manger un peu.” Il se recule, entraine la porte avec lui, et juste avant de la fermer, passe la tête dans l’entrebaillement, un sourire charmeur aux lèvres. “Pas besoin de te rhabiller ceci dit.”

Il ferme la porte, s’éloigne et file dans la cuisine. Il sort quelques trucs pour préparer un petit déjeuner. Il en profite pour envoyer un texto à Tori pour lui dire de pas rentrer de suite si elle veut pas avoir de mauvaise surprise et sa fille lui répond presque automatiquement avec un “yeurk” qui le fait rire.

Charlie n’aime pas ne pas avoir le contrôle. Ni dans ses relations, amoureuses ou sexuelle, ni dans sa vie. Et si c’est aussi le cas de l’ange déchu, alors la matinée promet d’être mouvementée.


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